Leïla Bekhti - Le Journal du dimanche
"La liberté que revendique Albertine, chacun peut s'y retrouver aujourd'hui. Il ne s'agit pas d'une histoire d'amour avec les poncifs habituels. Albertine n'est pas qu'une victime. Dans l'ivresse de sa jeunesse, elle est aussi égoïste. (...) J'aime que mes personnages aient des failles. (...) Avec elle, j'étais servie."
Olivier de Bruyn - Le Journal du dimanche
Brigitte Sy signe une œuvre fiévreuse et ultrasensible. Magnifié par un somptueux noir et blanc et incarné par deux comédiens irréprochables: Reda Kateb (...) et Leïla Bekhti. (...) Tourné avec un budget modeste, L'ASTRAGALE (...) fuit le confort de l'académisme et privilégie un intimisme brûlant.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
Sobrement mis en scène, en noir et blanc et sur le mode d'une reconstitution à moindre effet, autour de cette histoire d'amour malheureuse, la version de Brigitte Sy manque un peu de souffle lyrique et d'emportement romanesque.
François Chevassu - Les Inrockuptibles
Le film reconstitue en bloc: les faits, et l’écriture des faits par la narratrice-personnage, ses manuscrits épars dans les draps froissés. Et le cadre, la France de la guerre d’Algérie, par les moyens du cinéma de l’époque, un noir et blanc capiteux, pré-Nouvelle Vague, avec tous les violons du monde.
Thomas Baurez - L'Express
L'ASTRAGALE dessine (...) le portrait d'une femme libre dans un monde hostile. (...) La mise en scène, dans un noir et blanc contrasté - dont la pénurie de moyens se fait parfois sentir - travaille l'ellipse et l'épure du cadre. Un film fragile, donc forcément émouvant.
Jacques Morice - Télérama
Dans un noir et blanc soigné, la réalisatrice reconstitue le Paris interlope des années 1950, retrouve la verdeur d'Auguste Le Breton dans les dialogues et le goût des grands seconds rôles. Mais son portrait de femme libre (...) est peut-être un peu trop tendre pour être totalement enthousiasmant.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
[Le] film à la belle image en noir et blanc se révèle âpre par les épreuves traversées, les tourments répétés des séparations. Leïla Bekhti campe une rebelle vulnérable et déterminée, dont la voix off livre la prose superbe, aux côtés de Reda Kateb, remarquable de douceur et de générosité.