G.-B. 2014. Comédie d'espionnage de Matthew Vaughn avec Colin Firth, Taron Egerton, Samuel L. Jackson. Un espion émérite, à l'emploi d'une agence ultra-secrète, recrute un jeune homme rustre mais prometteur, au moment où un génie de l'informatique menace l'avenir du monde libre. Pastiche amusant et ultra-violent des films d'espionnage anglais des années 1960. Scénario spirituel et délicieusement invraisemblable. Dernier tiers moins inventif. C. Firth parfait en super-James Bond rétro. (sortie en salle: 13 février 2015)
Un espion émérite, à l'emploi d'une agence ultra-secrète, recrute un jeune homme rustre mais prometteur, au moment où un génie de l'informatique menace l'avenir du monde libre. Pastiche amusant et ultra-violent des films d'espionnage anglais des années 1960. Scénario spirituel et délicieusement invraisemblable. Dernier tiers moins inventif. C. Firth parfait en super-James Bond rétro. (sortie en salle: 13 février 2015)
Pastiche amusant et ultra-violent des films d'espionnage des années soixante, ce film éclaté (parfois trop) cumule les clins d'oeils jouissifs et les hommages bien sentis, au fil d'un scénario délicieusement invraisemblable. Cette seconde adaptation par Matthew Vaughn (LAYER CAKE, X-MEN: FIRST CLASS) d'une BD de Mark Millar et Dave Gibbons (après KICK-ASS) est à nouveau marquée par la fascination du cinéaste pour la culture pop anglaise des sixties et son goût pour les scènes de bagarres combinant accélérés et ralentis. Sans oublier l'humour, tantôt subtil, tantôt potache, avec lequel il se joue des conventions du cinéma de genre. Spirituel et enlevé, très soigné au plan de la direction artistique, l'ensemble connaît toutefois une baisse d'inventivité dans le dernier droit. Grâce à son charme, son flegme et son humour typiquement britannique, Colin Firth compose un savoureux super-agent, à mi-chemin entre James Bond, Harry Palmer et John Steed.
Texte : Georges Privet
François Lévesque - Le Devoir
L’ensemble bénéficie (...) du savoir-faire (...) de Matthew Vaughn (...) [qui] multiplie les trouvailles visuelles, les touches subversives, et maintient un rythme allègre. (...) le scénario propose en filigrane une satire politique cinglante, (...) en plus d’opposer (...) références sophistiquées et irrévérence outrancière, souvent au cours de la même scène.
Maude L'Archevêque - La Presse
Arrogant, énergique, (...) Taron Egerton déploie une offensive de charme d'une rare efficacité dans le rôle d'Eggsy. Très physique, Colin Firth joue son mentor (...) avec toute la suavité dont on le sait capable. (...) KINGSMAN tire sur tout ce qui bouge, (...) mais ne se prend jamais très au sérieux.
Jordan Hoffman - The Guardian
Colin Firth is both ludicrously British and modern-day Hollywood in KINGSMAN, (...) the wildly enjoyable new film from (...) Vaughn. (...) The spirit of 007 is all over this movie, but Vaughn’s script (...) has a licence to poke fun. There are direct references, (...) but the overall vibe is sheer glee.
Thomas Sotinel - Le Monde
L’extraordinaire, dans KINGSMAN, tient à la complaisance sans limite dont le metteur en scène témoigne face à la violence. En la matière, Matthew Vaughn, déjà responsable de KICK-ASS 1 et 2, avait fait ses preuves.
Sheri Linden - The Hollywood Reporter
As he did in X-MEN: FIRST CLASS, (...) Vaughn strikes an energetic balance between cartoonish action and character-driven drama. (...) In his first major big-screen role, (...) Egerton captures the character's resentment and suspicion as well as his longing to make something of himself.
Frédéric Strauss - Télérama
Ce mélange de style pop énervé et de codes presque rétro aboutit à un objet original. Où tout n'est pas parfait. (...) Mais les idées fusent, nombreuses, audacieuses, et les acteurs s'amusent tant qu'il est impossible de ne pas entrer dans leur jeu.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Comme il l’avait fait avec les super-héros dans KICK-ASS, Matthew Vaughn réinvente le film d’espionnage avec un humour potache et irrévérencieux, tout en multipliant les clins d’œil aux classiques du genre. (...) Mélange de James Bond et de John Steed, Colin Firth (...) révèle une formidable aisance dans les scènes d’action, ébouriffantes et survitaminées.