É.-U. 2014. Thriller de Chad Stahelski avec Keanu Reeves, Michael Nyqvist, Alfie Allen. À New York, un ancien tueur à gages reprend du service pour se venger du fils d'un caïd russe, qui lui a volé sa voiture et tué le chiot que son épouse décédée lui avait légué. Récit de vengeance connu. Amusante mythologie autour du héros. Bonne création d'ambiances. Fusillades répétitives et dénuées de suspense. K. Reeves en forme. (sortie en salle: 24 octobre 2014)
À New York, un ancien tueur à gages reprend du service pour se venger du fils d'un caïd russe, qui lui a volé sa voiture et tué le chiot que son épouse décédée lui avait légué. Récit de vengeance connu. Amusante mythologie autour du héros. Bonne création d'ambiances. Fusillades répétitives et dénuées de suspense. K. Reeves en forme. (sortie en salle: 24 octobre 2014)
Sans réinventer la roue, ce thriller de vengeance s'avère divertissant, surtout en raison de la mythologie pince-sans-rire créée autour du héros - taillé sur mesure pour une nouvelle franchise. En forme dans les séquences d'action, moins convaincant dans les scènes dramatiques, Keanu Reeves est entouré d'acteurs solides, dont Michael Nykvist (MILLENIUM, MISSION: IMPOSSIBLE 4), parfait en parrain russe intimidant, et Ian McShane, savoureux en maître suave d'un palace insolite, zone neutre du crime organisé. Acteur et ex-cascadeur surtout connu pour avoir servi de doublure à Keanu Reeves dans la série THE MATRIX, Chad Stahelski fait ici ses débuts à la réalisation. Léché, stylé, son travail se signale par la création d'ambiances feutrées ou anxiogènes. Les scènes de fusillades et de combats, répétitives et dénuées de suspense, font hélas moins bonne impression, alors qu'elles devraient constituer les moments forts du film.
Texte : Louis-Paul Rioux
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) les dialogues donnent l'impression d'avoir été tapés en mode "pilote automatique" avec pour objectif d'accumuler le plus de clichés dans le moins de temps possible.
Éric Libiot - L'Express
Keanu, alias John Wick, tue une bonne soixantaine de types dans un polar plutôt pas mal réalisé (belles chorégraphies des combats), mais écrit sur un coin de table, malgré deux ou trois scènes décalées.
Jean-François Rauger - Le Monde
Réalisé par deux cascadeurs réputés, (...) JOHN WICK se distingue par une certaine stylisation plastique tout autant que par le caractère exagérément spectaculaire des séquences d’action. Symphonie en gris et bleus, teintée d’humour, le film fait penser à une bande dessinée dont il aurait conservé l’irréalisme et la superficialité.
Stéphanie Vallet - La Presse
[Ça] (...) se résume à une série de meurtres, de fusillades et d'assauts en tout genre, certes bien réalisés, mais qui ne suffiront pas à sauver la mise. (...) Keanu Reeves est de retour au sommet de sa forme. (...) Mais (...) le scénario est trop faible pour sauver le long métrage de la médiocrité.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Malgré un scénario cousu de fil blanc et des chorégraphies un peu répétitives, cette série B remplit son cahier des charges: une histoire de vengeance riche en fusillades menée tambour battant par Keanu Reeves, méconnaissable en tueur à gages impitoyable.
Par : Yvan Godbout, Québec
Pow pow, t'est mort. Un chiot meurt, un tueur reprend du service, et les pions de la mafia russe se font allègrement massacrer les uns après les autres. Comme vous le voyez, le scénario tient sur un timbre poste. John Wick le film est violent, tapageur, excessif, mais surprennament divertissant et stylisé. Un film de baston comme on en voyait dans les années 80, mais avec plus de munitions.
J'attribue à ce film la Cote