(...) JE SUIS À TOI donne l'impression au spectateur, d'assister, de manière passive, à une dérive prévisible. (...) Il y a (...) une fougue, une passion, une poésie qui manquent cruellement à cette histoire désespérée.

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Jean-Michel Balthazar, quinquagénaire transi d’amour, au physique ingrat, (...) donne à son personnage quelque chose de paternel et de romanesque. (...) La partition sonore s’impose sans crier gare, rendant certains passages fortement agréables et nostalgiques.

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Outre qu’il confirme les talents de directeur d’acteurs de David Lambert, JE SUIS À TOI témoigne d’une assurance dramaturgique accrue de sa part. (...) Pas de méchants ou de gentils pour [lui]: juste un trio d’êtres blessés qui (...) tentent de panser leurs plaies pour mieux avancer, pour mieux aimer.

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Sentimental sans sensiblerie, émotif sans mièvrerie, parfois cru mais sans désir de provocation gratuite, JE SUIS À TOI dessine (...) avec finesse, sans insister, une trajectoire psychologique crédible et attachante à chacun de ses personnages.

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Ce n'est pas très original, mais les personnages hors normes retiennent l'attention, de même que l'emphase cinématographique de Lambert. Son sens du cadre génère plusieurs beaux plans et il préfère souvent laisser parler l'image plutôt que de s'empêtrer dans les dialogues.

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