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Il ventait devant ma porte

Can. 2014. Documentaire de Pierre Goupil, Rénald Bellemare . Le cinéaste Pierre Goupil évoque ses difficultés à vivre avec ses troubles bipolaires, ainsi que ses amitiés avec d'autres artistes, socialement engagés comme lui. Autoportrait lucide, au ton apaisé. Ensemble un peu mince. Facture modeste. Présence chaleureuse des amis du réalisateur. (sortie en salle: 4 avril 2014)

Général
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Il ventait devant ma porte (Il ventait devant ma porte)

Général Général

Can. 2014. Documentaire de Pierre Goupil, Rénald Bellemare .

Le cinéaste Pierre Goupil évoque ses difficultés à vivre avec ses troubles bipolaires, ainsi que ses amitiés avec d'autres artistes, socialement engagés comme lui. Autoportrait lucide, au ton apaisé. Ensemble un peu mince. Facture modeste. Présence chaleureuse des amis du réalisateur. (sortie en salle: 4 avril 2014)

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ONF
Le cinéaste montréalais Pierre Goupil (CELUI QUI VOIT LES HEURES, LA VÉRITÉ EST UN MENSONGE) évoque ses difficultés à vivre avec ses troubles bipolaires, ainsi que ses amitiés avec d'autres artistes, socialement engagés comme lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Un peu mince, filmé avec un très petit budget, cet autoportrait de Pierre Goupil, qui fait suite à son plus ambitieux LA VÉRITÉ EST UN MENSONGE en 2000, se distingue surtout par un ton plus apaisé, en raison d'une acceptation de la maladie après des décennies de résistance, et une plus grande chaleur humaine, induite par la présence autour de lui d'amis empathiques.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Prise de parole

(...) [un] film, qui est à la fois simple, sensible et d'une grande humanité. (...) La démarche demeure pourtant intimiste et authentique, éclairante lorsqu'elle démystifie cette maladie et importante dans sa façon de rappeler que la folie fait toujours peur à la société.

Il ventait devant ma porte Pierre Goupil, Rénald Bellemare

Pierre Goupil, par-delà les nuages

Ce portrait délicat, généreux, qui fait aussi rimer bipolarité avec créativité, constitue une invitation à découvrir la richesse de la différence. (...) Le film est un objet pétri de vie et d’humanité, bien monté par Michel Giroux.

Il ventait devant ma porte Pierre Goupil, Rénald Bellemare

Propos de...

"On retrouve à travers Pierre le portrait de gens surmédicamentés qui ont bien peu de soutien psychologique. Plus on gratte, plus ce constat se révèle. Trop de gens comme lui passent 15 minutes dans le cabinet du médecin, d'où ils ressortent avec une ordonnance. Ça manque d'humanité."

Il ventait devant ma porte Pierre Goupil, Rénald Bellemare

Briser le tabou

Rénald Bellemare, par un filmage sur la pointe des pieds, confère à ces moments de duo ou à plusieurs, une qualité d’écoute remarquable montrant la résilience de ce cinéaste trop peu présent qui brise ici encore mieux le tabou de la maladie mentale.

Il ventait devant ma porte Pierre Goupil, Rénald Bellemare

Autoportrait en forme de dérive

IL VENTAIT... se présente (...) comme un documentaire, mais un documentaire joué. (...) le cinéaste interprète son personnage et ne se contente pas de le filmer objectivement. (...) réalisé avec des moyens limités, IL VENTAIT DEVANT MA PORTE aurait (...) gagné à être un peu plus inventif dans sa forme.

Il ventait devant ma porte Pierre Goupil, Rénald Bellemare

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