É.-U. 2014. Drame de Charles Martin Smith avec Nathan Gamble, Harry Connick Jr., Cozi Zuehlsdorff. Le directeur d'un aquarium de la Floride est sommé de trouver dans les trente jours une nouvelle partenaire à son populaire dauphin femelle muni d'une queue artificielle. Suite décevante d'un film à succès. Récit mièvre et moralisateur, toujours tiré de faits vécus. Réalisation classique. Images sous-marines majestueuses. Interprétation sentimentale et appuyée. (sortie en salle: 12 septembre 2014)
Le directeur d'un aquarium de la Floride est sommé de trouver dans les trente jours une nouvelle partenaire à son populaire dauphin femelle muni d'une queue artificielle. Suite décevante d'un film à succès. Récit mièvre et moralisateur, toujours tiré de faits vécus. Réalisation classique. Images sous-marines majestueuses. Interprétation sentimentale et appuyée. (sortie en salle: 12 septembre 2014)
Si dans DOLPHIN TALE, Charles Martin Smith avait réussi à éviter la mièvrerie et le pathos pour raconter une inspirante histoire vécue, pour cette suite, il tombe à pieds joints dans tous les pièges du mélo et des bons sentiments, au fil d'un scénario plus banal, dépourvu de réel suspense. La sous-intrigue inventée, concernant l'adolescent déchiré entre sa loyauté et ses ambitions, possède peu de force dramatique mais beaucoup de messages moralisateurs, alors que le semblant d'idylle entre ce personnage et la fille du directeur demeure trop timide pour émouvoir. Le pélican gaffeur est de retour pour la portion comique, mais cette fois, ses mésaventures avec une tortue rescapée font à peine sourire. Reste une description précise du travail à l'aquarium de Clearwater, dont l'illustration efficace de l'obligation de retourner dans leur milieu naturel les animaux guéris, malgré leur potentiel d'objets de spectacle. Classique, peu inventive, la réalisation réserve heureusement quelques prises sous-marines majestueuses. Tous les interprètes du premier film sont de retour, mais cette fois, leur jeu apparaît plus sentimental et appuyé.
Texte : Louis-Paul Rioux
Catherine Schlager - La Presse
L'aspect le plus intéressant de HISTOIRE DE DAUPHIN 2, c'est que ce récit s'inspire de faits vécus. Et cela se sent dans les très jolies images sous-marines filmées en 2D à la manière d'un documentaire animalier.
Michael Rechtshaffen - The Hollywood Reporter
Bringing together the original cast, headed by Harry Connick Jr., and, of course, Winter, the remarkable dolphin outfitted with a groundbreaking prosthetic tail who put the CMA on the map, the sequel again eschews cloying dramatics in favor of a straight-ahead, docudrama feel.
Renaud Baronian - Le Parisien
Dégoulinant de bons sentiments, [le film] (...) pourra éventuellement distraire - et faire pleurer, c'est le but - les enfants très bons publics. (...) Les parents, eux, risquent de trouver le temps long (...) et regretteront ce bon vieux FLIPPER LE DAUPHIN.
Kyle Smith - New York Post
(...) writer-director Charles Martin Smith tires his best to freight such scenes with suspense, but it just doesn’t look that harrowing to load an unresisting dolphin on a stretcher, truck it to an aquarium and dump it in a tank.
Mathieu Macheret - Le Monde
(...) insipide et pétri de bons sentiments, (...) ce nouvel épisode (...) n’aspire qu'à capitaliser sur le succès considérable de son prédécesseur au box-office. (...) cette fable lourdingue sur la sortie de l'enfance, au message écolo inoffensif, n'investit aucunement le traumatisme de l'amputation sur lequel elle repose.