Can. 2014. Comédie fantaisiste de Martin Talbot avec Victor Andrés Trelles Turgeon, Sophie Desmarais, Marcel Sabourin. Forcé de quitter le couvent de religieuses où il a été élevé, un jeune homme naïf trouve sa véritable vocation auprès d'un lampiste. Production modeste fortifiée par de belles trouvailles visuelles. Intrigue manquant parfois de vigueur. Direction artistique de qualité. Composition sensible de V.A. Trelles Turgeon. (sortie en salle: 7 novembre 2014)
Forcé de quitter le couvent de religieuses où il a été élevé, un jeune homme naïf trouve sa véritable vocation auprès d'un lampiste. Production modeste fortifiée par de belles trouvailles visuelles. Intrigue manquant parfois de vigueur. Direction artistique de qualité. Composition sensible de V.A. Trelles Turgeon. (sortie en salle: 7 novembre 2014)
Ce premier long métrage du réalisateur de la télésérie "Les Parent" séduit par son réalisme magique, qui rappelle LE FABULEUX DESTIN D'AMÉLIE POULAIN. Campé dans un Montréal intemporel, réalisé avec des moyens modestes mais fortifiés par des trouvailles visuelles inspirées, HENRI HENRI parle avec une éloquente simplicité de valeurs universelles telles que le don de soi, l'amour aveugle et les pièges du destin. L'intrigue manque parfois d'élan ou de vigueur, mais la sincérité et la générosité du coeur compensent. Tout comme d'ailleurs la direction artistique, entre deux âges, miroir d'une société fragile qui semble suspendue entre la Révolution tranquille et un présent dans lequel, à la manière d'un Candide "vintage", Henri agit tel un éclaireur dans ce monde qu'il transforme par son innocence obstinée. Grâce à une prestation à la fois intérieure et expressive, Victor Andres Trelles Turgeon exprime un bel éventail de nuances, dans l'harmonie des tons et des couleurs de l'ensemble.
Texte : Martin Bilodeau
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Le parallèle avec le film de Jean-Pierre Jeunet se fait à plusieurs niveaux. Tout d'abord, l'histoire. (...) [C']est un conte, une fable, dont le héros vit dans un monde, certes réel, mais décalé. Ensuite, les décors sans âge. (...) HENRI HENRI es une excellente surprise malgré quelques maladresses (trop de jeux de mots, dénouement ultime prévisible).
Patricia Robin - Séquences
(...) tout dans cette réalisation respire le ravissement au premier niveau. Tout est en place pour construire une belle et bonne fiction. (...) Sur papier, (...) le projet devait être emballant. Sur l’écran, les images sont léchées, les acteurs sont tirés à quatre épingles, mais le tempo claudique et les enchaînements sont boiteux.
Brendan Kelly - The Gazette
At times, it’s unbearably cute, but it’s also quite inspired at other moments. Plus it features the great Marcel Sabourin as “le roi des cornichons,” an old codger who made and lost his fortune making pickles.
Odile Tremblay - Le Devoir
Tel quel, le film séduit par sa facture, tout en se révélant en définitive assez mince de trame. Comme une bulle de champagne. Mais de belles idées surgissent, décor à l’appui: tel en pleine nature ce manoir décati de l’ancien empereur du cornichon. (...) Victor Andrés Trelles Turgeon se révèle charmant en dernier amant romantique.
André Duchesne - La Presse
Au-delà de ce qu'on peut appeler un feel-good movie, Martin Talbot a su évoquer avec maîtrise quelques éléments dramatiques. On pense notamment au thème de la solitude qui traverse le film de part en part. (...) Le film se démarque également par sa direction artistique et ses effets visuels. (...) HENRI HENRI est un film lumineux à voir en famille.