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Gurov et Anna (Gurov and Anna)

Can. 2014. Drame sentimental de Rafaël Ouellet avec Andreas Apergis, Sophie Desmarais, Marie Fugain. À Montréal, un professeur de littérature et père de famille se laisse séduire par une de ses étudiantes, qui partage sa passion pour une célèbre nouvelle de Tchekhov. Récit banal enrichi de notations littéraires et d'une réflexion sur l'art et la vie. Dialogues parfois artificiels. Réalisation assurée, parfois inventive. A. Apergis intense. S. Desmarais assez juste. (sortie en salle: 20 mars 2015)

13 ans + (érotisme)
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Gurov et Anna (Gurov and Anna)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Can. 2014. Drame sentimental de Rafaël Ouellet avec Andreas Apergis, Sophie Desmarais, Marie Fugain.

À Montréal, un professeur de littérature et père de famille se laisse séduire par une de ses étudiantes, qui partage sa passion pour une célèbre nouvelle de Tchekhov. Récit banal enrichi de notations littéraires et d'une réflexion sur l'art et la vie. Dialogues parfois artificiels. Réalisation assurée, parfois inventive. A. Apergis intense. S. Desmarais assez juste. (sortie en salle: 20 mars 2015)

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Auteur d'un roman qui n'a connu qu'un succès confidentiel, Ben s'est reconverti en professeur de littérature dans une université montréalaise. Une de ses étudiantes, Mercedes, partage sa passion pour "La Dame au petit chien", la célèbre nouvelle de Tchekhov. Engoncé dans la routine avec ses enfants et son épouse, dont les ambitions littéraires l'agacent, Ben finit par répondre aux avances de Mercedes, dont il devient l'amant passionné. Mais l'humeur changeante de la jeune femme rend le professeur tantôt fou de désir, tantôt fou de rage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier film en anglais, le réalisateur de NEW DENMARK et CAMION met en scène avec assurance et une certaine invention formelle un récit d'adultère somme toute banal, mais enrichi de fines notations littéraires et d'une réflexion intéressante sur les rapports entre l'art et la vie. C'est que Rafaël Ouellet est demeuré fidèle au scénario de l'Ontarienne Celeste Parr - d'abord présenté comme mémoire de maîtrise -, dans lequel l'auteure cherchait à tracer des parallèles contemporains et très libres entre les protagonistes et ceux de la nouvelle de Tchekhov. D'où un récit assez captivant mais aux dialogues par moments artificiels et aux situations parfois forcées, dont un dénouement-choc qui joue la provocation à la Lars Von Trier. Face à l'intense Andreas Apergis (OMERTA), Sophie Desmarais (SARAH PRÉFÈRE LA COURSE, HENRI HENRI) est juste mais pas aussi subtile que souhaité quand il s'agit d'exprimer l'ambivalence et les arrière-pensées de son personnage manipulateur.

Texte : Louis-Paul Rioux

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