Fr. 2014. Drame de moeurs de Lucie Borleteau avec Ariane Labed, Melvil Poupaud, Anders Danielsen Lie. Une mécanicienne renoue avec un ancien amoureux, capitaine du porte-conteneurs sur lequel elle s'est embarquée. Regard intimiste sur la vie en mer. Photographie riche. Montage sonore très efficace. Mélange harmonieux d'acteurs professionnels et amateurs. (sortie en salle: 26 juin 2015)
Une mécanicienne renoue avec un ancien amoureux, capitaine du porte-conteneurs sur lequel elle s'est embarquée. Regard intimiste sur la vie en mer. Photographie riche. Montage sonore très efficace. Mélange harmonieux d'acteurs professionnels et amateurs. (sortie en salle: 26 juin 2015)
Cette première réalisation de Lucie Borleteau aborde de front deux sujets: la vie au quotidien sur un navire marchand et l'infidélité amoureuse. Le portrait apparaît d'autant plus singulier qu'il est vu à travers la perspective d'un personnage féminin libertin frayant dans un monde d'hommes. Le magnétisme et l'énergie d'Ariane Labed (ATTENBERG) fortifient cette aventure humaine dont les auteurs ont su éviter le piège des clichés sexistes. La distribution, enrichie par la présence des charmants Melvil Poupaud (LAURENCE ANYWAYS) et Anders Danielsen Lie (OSLO, 31 AOÛT), compte également des comédiens amateurs qui ajoutent à l'authenticité de la traversée. Si le récit manque de tonus, la réalisation étonne par la richesse de ses images tournées en CinémaScope et son montage sonore donnant une grande place au vacarme des machines et de la haute mer houleuse.
Texte : Pierre Blais
Sylvie St-Jacques - La Presse
FIDELIO - L'ODYSSÉE D'ALICE est un regard absolument nouveau, audacieux et rafraîchissant sur la destinée d'une jeune femme qui est résolument l'héroïne de sa propre traversée, la capitaine de son propre bateau. Rarement le désir au féminin a-t-il été filmé de manière aussi franche, libre, affirmative.
Pierre Ranger - Séquences
FIDELIO, L'ODYSSÉE D'ALICE juxtapose avec brio les genres. L’aspect presque clinique du travail des marins emprunte au documentaire alors que les relations sentimentales des personnages sont tournées comme une fiction.
- 24 Images
FIDELIO déploie tout au long de cette odyssée une étonnante capacité à approfondir sans s’attarder, à fluidifier sans survoler, à creuser de pénombres ses lumières. En résulte un découpage d’une belle nécessité, sans scories (...). FIDELIO a (...) l’art de représenter sexualité et amour, de laisser parler le désir brut, pour aller au plus près de l’intimité, se faire un bel objet sensuel dont chaque plan prolonge la séduction.
- Le Figaro
Avec ce premier film, Lucie Borleteau nous entraîne dans un récit initiatique farouchement original, magnifié par le format Scope, et interroge pêle-mêle la passion amoureuse, l'attraction sensuelle et la fidélité.
Aurélien Ferenczi - Télérama
(...) le cadre de ce conte moral est inédit. FIDELIO décrit avec ce qu'il faut de romanesque le quotidien à bord, la vie en communauté et les rites des marins, mêlant habilement la trivialité des hommes au lyrisme du navire sur l'océan
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Lucie Borleteau campe son récit dans les décors réels. Sans idéaliser la vie à bord dont il montre quelques aspects rudes voire sordides, son film immerge le spectateur dans l’univers fascinant d’un bateau
- Le Parisien
Premier long-métrage de Lucie Borleteau, (...) FIDELIO est un film au charme fou, tourné sur un vrai cargo, avec un équipage aux nationalités disparates, et sur lequel prend le large un scénario d'une grande beauté.
Noémie Luciani - Le Monde