Can. 2014. Documentaire de Annie St-Pierre . Portrait des Cercles de fermières du Québec, à travers l'expérience de quatre membres actives de ces regroupements inaugurés en 1915. Regard sobre et empathique sur le passé et le présent d'un mouvement pionnier. Approche parfois statique, fondée sur l'observation. (sortie en salle: 18 avril 2014)
Portrait des Cercles de fermières du Québec, à travers l'expérience de quatre membres actives de ces regroupements inaugurés en 1915. Regard sobre et empathique sur le passé et le présent d'un mouvement pionnier. Approche parfois statique, fondée sur l'observation. (sortie en salle: 18 avril 2014)
FERMIÈRES dresse un portrait sobre et empathique de femmes soucieuses de transmission et de mise en valeur des traditions d'autrefois. Le documentaire revisite l'histoire du mouvement à travers photos et souvenirs, sans taire son vieillissement et son manque de relève - la décroissance de ces associations féminines ayant paradoxalement coïncidé avec l'avènement du féminisme au milieu des années 1970. Le premier long métrage de la documentariste Annie St-Pierre ("Jean-Pierre Ronfard - Sujet expérimental", "Migration amoureuse") comporte quelques moments savoureux, dont une amusante scène de danse en ligne, alors que d'autres émeuvent, comme les évocations quasi fantomatiques des conjoints dans la vie des fermières. À l'inverse, les longues séquences du quotidien, les témoignages souvent statiques et le montage presque lymphatique distillent parfois l'ennui.
Texte : Pierre Blais
Charles-Henri Ramond - Séquences
Filmé au plus près de ses personnages et évitant le traditionnel exercice du question-réponse, le film parvient à se défaire des codes habituels du documentaire. (...) Bénéficiant d’images soignées et invitantes, ce premier long métrage d’Annie St-Pierre pose un regard teinté d’amertume sur ce qui reste de nous.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
They cook, they bake, they knit. (...) Many of them are from an older generation, for which such things are still held in high esteem. The Cercles des fermières is their community. St-Pierre’s attentive documentary pays tribute to these women and how they spend their time.
Annie St-Pierre - Voir
"Je ne fais pas des films pour donner des réponses, mais plutôt des grandes questions qui m’habitent. (...) Cette scène avec Mme Garon, je la trouvais puissante puisqu’on se pose cette question: est-ce qu’on veut vraiment perdre ça?"
François Lévesque - Le Devoir
Bien que la caméra d’Annie St-Pierre reste neutre, il se dégage de son film une certaine nostalgie, comme la certitude d’assister à la fin de quelque chose. Il est vrai, le «membership» décline inexorablement depuis 1987, année la plus faste de l’association.
André Duchesne - La Presse
À travers (...) quatre «Fermières» aux aspirations et aux intérêts très différents les unes des autres, la réalisatrice nous fait voyager au coeur de ce regroupement. (...) Ce projet n'en était pas moins un pari difficile. Soyons honnête, FERMIÈRES distille un certain ennui, une grisaille mélancolique qu'il est difficile d'ignorer.