Fr. 2014. Thriller de Andrea Di Stefano avec Benicio Del Toro, Josh Hutcherson, Claudia Traisac. Tombé amoureux de la nièce du narcotrafiquant Pablo Escobar, un jeune surfeur canadien intègre l'équipe du célèbre criminel, quelques années avant son arrestation en 1991. Série B efficace, à mi-chemin entre le thriller et le biopic. Réalisation convenue mais énergique. B. Del Toro mémorable dans une performance mêlant horreur et humour noir. (sortie en salle: 16 janvier 2015)
Tombé amoureux de la nièce du narcotrafiquant Pablo Escobar, un jeune surfeur canadien intègre l'équipe du célèbre criminel, quelques années avant son arrestation en 1991. Série B efficace, à mi-chemin entre le thriller et le biopic. Réalisation convenue mais énergique. B. Del Toro mémorable dans une performance mêlant horreur et humour noir. (sortie en salle: 16 janvier 2015)
Partant d'un canevas qui rappelle THE LAST KING OF SCOTLAND (un personnage fictif devient l'ami, puis la cible, d'une figure historique qui se révèle aussi charismatique que monstrueuse), l'acteur Andrea Di Stefano signe un premier film modeste mais efficace, qui échappe à la linéarité des biographies traditionnelles en adoptant la forme plus éclatée et énergique du thriller. Le procédé permet aussi au personnage d'Escobar de se révéler progressivement, passant d'une figure familiale, joviale et chaleureuse, à celle d'un ogre trouble et troublant, à la fois crapule monstrueuse et bienfaiteur, "parrain" flamboyant et combustible. Un personnage plus grand que nature, qui domine aisément cette production sans réelle surprise, qui mérite surtout le détour pour la performance mémorable d'un Del Toro fascinant en monstre alliant naturellement bonhomie sinistre, humour noir et horreur pure.
Texte : Georges Privet
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) Josh Hutcherson ne fait pas le poids face à Benicio Del Toro, toujours aussi bon. De plus, l'affrontement entre les deux personnages semble plus caricatural que réaliste et on finit par avoir l'impression de se trouver dans un film de série B.
Scott Foundas - Variety
The directorial debut of veteran Italian actor Andrea di Stefano, (...) ESCOBAR offers an odd mix of action movie, romantic melodrama and cautionary traveler’s tale, which works better than it should thanks to Del Toro’s fascinating performance and Di Stefano’s assured, muscular helming.
François Lévesque - Le Devoir
(...) le réalisateur néophyte Andrea Di Stefano (...) s’en tire avec les honneurs au rayon de la mise en scène et de la direction d’acteurs, avec un Benicio Del Toro (...) charismatique à souhait. (...) Son interprétation mémorable donne un certain cachet à cette coproduction inégale, mais (...) divertissante.
Benicio Del Toro - Métro
"Je ne ressens ni empathie ni haine envers [Escobar]. Juste de la pitié. C'était un homme très intelligent qui a gâché son talent (...) en le mettant au service du mal. Mais ce n'était pas qu'un monstre. Si l'origine de son argent et (...) ses actes sont condamnables, il a aussi beaucoup oeuvré pour (...) les plus pauvres."