Fr. 2014. Comédie dramatique de Jeanne Herry avec Laurent Lafitte, Sandrine Kiberlain, Pascal Demolon. Un chanteur à succès ayant causé par accident la mort de sa compagne demande à une de ses fans de l'aider à disposer discrètement du corps. Mélange des genres inusité et heureux. Prémisse abracadabrante. Dialogues précis et naturels. Mise en scène tonique. Interprétations fascinantes et complexes. (sortie en salle: 3 juillet 2015)
Un chanteur à succès ayant causé par accident la mort de sa compagne demande à une de ses fans de l'aider à disposer discrètement du corps. Mélange des genres inusité et heureux. Prémisse abracadabrante. Dialogues précis et naturels. Mise en scène tonique. Interprétations fascinantes et complexes. (sortie en salle: 3 juillet 2015)
Le premier long métrage de Jeanne Herry (fille de Julien Clerc et Miou-Miou) développe avec originalité les thèmes de la fascination, de la loyauté et des jeux de pouvoirs qui en découlent, en osant un mélange des genres inusité: comédie, suspense psychologique et polar. Pari réussi. Bien rythmé et mis en scène avec tonus et élégance, le film compte sur des dialogues précis et d'un grand naturel. Il souffre néanmoins d'une prémisse trop abracadabrante pour être crédible. Néanmoins, ELLE L'ADORE gagne en profondeur grâce à son interprétation fascinante et complexe. Laurent Lafitte est tour à tour sensible, effrayant et charismatique en homme au bord du gouffre, alors que Sandrine Kiberlain confère à cette femme d'une banalité confondante, mais flirtant sans cesse avec la folie, un caractère proprement insaisissable.
Texte : Helen Faradji
Mario Cloutier - La Presse
Même s'il y a du suspense et du drame policier ici, c'est une étude psychologique teintée d'humour que mène la cinéaste. À son premier long métrage, [Jeanne Henry] a le culot de fusionner les genres et le fait plutôt bien.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
L’humour noir d’ELLE L'ADORE est tout en finesse et les rebondissements sont suffisamment originaux pour que l’on ait hâte de connaître le dénouement. Il faut d’ailleurs saluer Sandrine Kiberlain de pouvoir dire ses répliques surréalistes avec autant de sérieux ainsi que le naturel de Laurent Lafitte, aussi haïssable que sympathique.
Patricia Robin - Séquences
La distribution de qualité, sans pour autant se constituer uniquement de têtes d’affiche, s’avère on ne peut plus vivifiante. (...) La justesse de l’interprétation de Kiberlain, à la fois fragile et audacieuse, et celle de Lafitte, froid et manipulateur malgré lui, ne peuvent que séduire. ELLE L'ADORE ne révolutionne en rien le cinéma français, mais il possède le grand mérite de divertir intelligemment et d’offrir un excellent moment de cinéma.
Gilles Renaud - Libération
Naturellement, rien ne se passe comme prévu et, de cet aimable pastis, jaillit une intrigue policière plutôt féroce et leste (...) où, dans l’esprit des films de Pierre Salvadori ou Pierre Jolivet, on ne sait plus trop sur quel pied danser.
Louis Guichard - Télérama
(...) malgré son invraisemblance, le film est d'abord accrocheur, parfois astucieux. (...) [Toutefois], on peut déplorer le peu d'empathie pour les deux personnages principaux. (...) Bref, ça manque de finesse... Ou de tendresse.
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
Jusqu'où peut-on aller par passion? C'est le fond de ce film emballant, mi-comédie, mi-polar, au scénario malin, porté par une mécanique redoutable et de multiples rebondissements.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Avec une drôlerie quasi permanente, [le scénario] tisse une histoire policière solide et dresse les portraits d’une célébrité dans la routine des coulisses (...) et d’une femme ordinaire qui invente l’extraordinaire au quotidien.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
ELLE L'ADORE, premier long-métrage de Jeanne Herry, fille de Miou-Miou et de Julien Clerc, (...) est une petite merveille d'écriture et de dialogues. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, l'interprétation est aux petits oignons.