Nicolas Marcadé - Les Fiches du Cinéma
Entre humour amer, noirceur sans effusions et élégante mélancolie, le film développe une mélodie douce et chaleureuse, sous-tendue par des nappes de froide lucidité. (...) DANS LA COUR rend avec beaucoup de classe ses lettres de noblesse à la fragilité humaine.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
Emballez, c'est pesé: le huitième long-métrage de Pierre Salvadori en vingt ans de carrière est, nettement, le plus réussi. Pourquoi? Simple. Il est le plus désespéré, donc le plus beau (voir Musset, Alfred, de).
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Comme à son habitude, (...) Salvadori ose le mélange des genres et jouer (...) les notes graves et mélancoliques sur un air de comédie. Grâce à (...) une sensibilité à fleur de caméra, il réussit à raconter deux solitudes en pleine détresse sans jamais sombrer dans la déprime.
Guy Lodge - Variety
Guided by Salvadori’s sensitive (...) direction, the film occasionally pulls back from more piercing insights. (...) But the leads effectively fill in the pain between the lines: Deneuve is immensely sympathetic as a proud woman frightened by the unfamiliarity of her own mental state.
Hubert Lizé - Le Parisien
En associant (...) Deneuve, un modèle de justesse, (...) à l'inattendu Gustave Kervern, acteur d'une sensibilité bluffante, (...) Salvadori a trouvé l'alchimie idéale. DANS LA COUR n'est (...) pas très glamour, mais c'est une histoire qu'on ne balaie pas comme ça de sa mémoire.
Bruno Icher - Libération
(...) Pierre Salvadori (...) ne cesse, depuis ses débuts, de chercher le délicat équilibre entre comique et tragique. (...) Avec DANS LA COUR, il parvient à ce balancement gracieux avec une fluidité qui tranche singulièrement dans le paysage à demi-sinistré de la comédie à la française.
Louis Guichard - Télérama
Sur toutes ces névroses dans l'air du temps, Pierre Salvadori propose des variations subtiles, aiguës, qui le rapprochent, un moment, du Woody Allen de BLUE JASMINE. Mais un Woody Allen qui aurait encore de l'empathie et de l'amour pour ses personnages suppliciés.