Rarement un film de fiction au Québec aura été aussi loin que CORBO dans son exploration du politique, des dimensions personnelles et collectives du militantisme et du dilemme intrinsèque à toute forme d’engagement sérieux.

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Le comédien Anthony Therrien (...) est parfait dans le rôle, avec sa gueule de jeune premier romantique à souhait. (...) Esthétiquement, Mathieu Denis ne bouscule rien avec ce film, mais intellectuellement, il plonge dans une plaie encore ouverte.

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The film will certainly resonate today, both provincially and globally, as we witness disaffected, middle-class Western teens seeking identity and purpose within frighteningly militant movements far from their homelands. (...) Nardi (...) is solid as the befuddled father.

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D’entrée de jeu, et tout au long du film, le scénario insiste sur le poids de la cellule familiale et le réalisateur décrit avec beaucoup d’attention le milieu italo-québécois dans lequel a grandi Jean Corbo: la description est convaincante et constitue assurément l’une des qualités du film.

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Mathieu Denis, très documenté, aborde cette histoire frontalement, sans effets stylistiques, (...) mais avec beaucoup de finesse et d’humanité. (...) On salue la maîtrise du cinéaste, qui utilise aussi la musique à bon escient, sans jamais appuyer l’émotion et entrelace l’action d’images d’archives.

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