É.-U. 2014. Drame sentimental de Akiva Goldsman avec Colin Farrell, Jessica Brown Findlay, Russell Crowe. Sur une période d'un siècle, l'histoire d'amour surnaturelle entre un cambrioleur irlandais et une de ses victimes, une jeune femme riche qui se meurt de la tuberculose. Adaptation surexplicative et parfois risible du roman de Mark Helprin. Mise en images soignée, au caractère féerique. C. Farrell investi. R. Crowe cabotin. (sortie en salle: 14 février 2014)
Sur une période d'un siècle, l'histoire d'amour surnaturelle entre un cambrioleur irlandais et une de ses victimes, une jeune femme riche qui se meurt de la tuberculose. Adaptation surexplicative et parfois risible du roman de Mark Helprin. Mise en images soignée, au caractère féerique. C. Farrell investi. R. Crowe cabotin. (sortie en salle: 14 février 2014)
Le scénariste oscarisé de A BEAUTIFUL MIND fait des débuts boiteux à la réalisation avec cette adaptation surexplicative du roman de Mark Helprin, sur la destinée, les miracles et le pouvoir de l'amour. D'une part, le volet sentimental sombre dans la mièvrerie et la joliesse, et ce, en dépit de quelques images sensuelles à la limite du racolage. D'autre part, les éléments fantastiques sont intégrés de manière plutôt maladroite dans le récit, à coups d'effets spéciaux pas toujours très au point. Enfin, malgré ses illogismes et ses extravagances aberrantes, le film conserve un ton solennel parfois risible. La mise en images charme toutefois l'oeil, par son caractère féerique et le soin apporté à la reconstitution du New York du début du XXe siècle. Très investi, Colin Farrell forme un couple attachant avec la pétillante Jessica Brown Findley ("Downton Abbey"). Mais dans un rôle d'adversaire opiniâtre qui rappelle son Javert des MISERABLES, Russell Crowe cabotine et marmonne sans vergogne.
Texte : Louis-Paul Rioux
Colin Farrell - Le Journal de Montréal
"Ce qui est beau du scénario et ce qui est beau de la manière dont nous avons tourné est qu'Akiva ne s'est jamais excusé de la manière dont il s'est attaché à montrer cet amour sous sa forme la plus pure et la plus douce. (...) Mais je n'ai aucun doute que le film va polariser le public."
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
Mark Helprin's nearly 800-page 1983 novel has a substantial literary reputation, but what's been hatched by Akiva Goldsman, a veteran screenwriter making his directorial debut, would make you think that the original story here was cooked up by Nicholas Sparks.
Bruce Kirkland - Le Journal de Montréal
Rire ou pleurer? Un peu des deux. CONTE D'HIVER est un mélodrame, présenté comme un conte de fées pour adultes. Les cyniques détesteront à coup sûr. Les romantiques apprécieront peut-être, mais se tordront de rire devant l'absurdité de certaines scènes.
Richard Roeper - Chicago Sun-Times
WINTER'S TALE is a good old-fashioned train wreck of a film. This is one of those deals where all the ingredients are Grade A, but the final product is a dud. Despite the beloved source material, a talented writer-director and an A-list cast (...), there’s no stopping the tide of the overwhelmingly cheesy story.
Odile Tremblay - Le Devoir
Ce scénario en tous points invraisemblable, ces voyages dans le temps mal fignolés et ces niveaux de jeu, tantôt mièvres (...), tantôt outranciers (...) n’arrangent pas le portrait d’ensemble. (...) Ajoutez la musique en nappe de sirop, (...) le dénouement ivre de bonnes intentions. Un mot résume l’aventure: navet.
Ty Burr - The Boston Globe
Goldsman isn’t interested in logic - not even that of his invented world - and he doesn’t seem to care about the book or anyone who may have loved it. What energizes this strange, ungainly movie is its faith in the gooey banalities of romantic fantasy, as expressed - endlessly - in Beverly’s voice-over narration.
Marc-André Lussier - La Presse
Misant sur le caractère romantique d'une histoire qui se déroulera à deux époques différentes, CONTE D'HIVER (...) est bancal dans sa forme et souffre d'un sentimentalisme creux dans le ton. (...) Deschanel signe une direction photo très soignée, (...) mais on ne peut quand même pas sauver un film avec de belles images.