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Conte d'hiver (Winter's Tale)

É.-U. 2014. Drame sentimental de Akiva Goldsman avec Colin Farrell, Jessica Brown Findlay, Russell Crowe. Sur une période d'un siècle, l'histoire d'amour surnaturelle entre un cambrioleur irlandais et une de ses victimes, une jeune femme riche qui se meurt de la tuberculose. Adaptation surexplicative et parfois risible du roman de Mark Helprin. Mise en images soignée, au caractère féerique. C. Farrell investi. R. Crowe cabotin. (sortie en salle: 14 février 2014)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Conte d'hiver (Winter's Tale)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2014. Drame sentimental de Akiva Goldsman avec Colin Farrell, Jessica Brown Findlay, Russell Crowe.

Sur une période d'un siècle, l'histoire d'amour surnaturelle entre un cambrioleur irlandais et une de ses victimes, une jeune femme riche qui se meurt de la tuberculose. Adaptation surexplicative et parfois risible du roman de Mark Helprin. Mise en images soignée, au caractère féerique. C. Farrell investi. R. Crowe cabotin. (sortie en salle: 14 février 2014)

New York, 1916. Après avoir échappé à son ex-mentor Pearly Soames, le cambrioleur irlandais Peter Lake est dirigé par un cheval blanc volant vers la demeure du riche Isaac Penn. Sur le point d'ouvrir le coffre-fort de ce dernier, le voleur est surpris par la fille de sa victime, Beverly, une jeune femme pleine d'esprit, qui se meurt de la tuberculose. Tombé follement amoureux d'elle, Peter se convainc qu'il a pour mission de la sauver de la mort. De son côté, Soames, envoyé de Lucifer, fait tout pour l'en empêcher. Or, Beverly rend l'âme après une nuit d'amour avec Peter. Puis, au terme d'un affrontement avec son ennemi, le jeune homme est jeté dans la rivière Hudson et laissé pour mort. Mais cent ans plus tard, Peter est toujours vivant. Souffrant d'amnésie, il erre dans Central Park, traçant inlassablement à la craie sur le sol une image qui l'obsède. Grâce à la mère d'une fillette cancéreuse, il recouvre peu à peu la mémoire et découvre enfin la raison de sa présence sur Terre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le scénariste oscarisé de A BEAUTIFUL MIND fait des débuts boiteux à la réalisation avec cette adaptation surexplicative du roman de Mark Helprin, sur la destinée, les miracles et le pouvoir de l'amour. D'une part, le volet sentimental sombre dans la mièvrerie et la joliesse, et ce, en dépit de quelques images sensuelles à la limite du racolage. D'autre part, les éléments fantastiques sont intégrés de manière plutôt maladroite dans le récit, à coups d'effets spéciaux pas toujours très au point. Enfin, malgré ses illogismes et ses extravagances aberrantes, le film conserve un ton solennel parfois risible. La mise en images charme toutefois l'oeil, par son caractère féerique et le soin apporté à la reconstitution du New York du début du XXe siècle. Très investi, Colin Farrell forme un couple attachant avec la pétillante Jessica Brown Findley ("Downton Abbey"). Mais dans un rôle d'adversaire opiniâtre qui rappelle son Javert des MISERABLES, Russell Crowe cabotine et marmonne sans vergogne.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Propos de...

"Ce qui est beau du scénario et ce qui est beau de la manière dont nous avons tourné est qu'Akiva ne s'est jamais excusé de la manière dont il s'est attaché à montrer cet amour sous sa forme la plus pure et la plus douce. (...) Mais je n'ai aucun doute que le film va polariser le public."

Conte d'hiver Akiva Goldsman

An Ineffectual Account of an Eternal Love

Mark Helprin's nearly 800-page 1983 novel has a substantial literary reputation, but what's been hatched by Akiva Goldsman, a veteran screenwriter making his directorial debut, would make you think that the original story here was cooked up by Nicholas Sparks.

Conte d'hiver Akiva Goldsman

Ce film ne se rendra pas au printemps

Rire ou pleurer? Un peu des deux. CONTE D'HIVER est un mélodrame, présenté comme un conte de fées pour adultes. Les cyniques détesteront à coup sûr. Les romantiques apprécieront peut-être, mais se tordront de rire devant l'absurdité de certaines scènes.

Conte d'hiver Akiva Goldsman

An Old-Fashioned Train Wreck

WINTER'S TALE is a good old-fashioned train wreck of a film. This is one of those deals where all the ingredients are Grade A, but the final product is a dud. Despite the beloved source material, a talented writer-director and an A-list cast (...), there’s no stopping the tide of the overwhelmingly cheesy story.

Conte d'hiver Akiva Goldsman

Conte d’amour raté

Ce scénario en tous points invraisemblable, ces voyages dans le temps mal fignolés et ces niveaux de jeu, tantôt mièvres (...), tantôt outranciers (...) n’arrangent pas le portrait d’ensemble. (...) Ajoutez la musique en nappe de sirop, (...) le dénouement ivre de bonnes intentions. Un mot résume l’aventure: navet.

Conte d'hiver Akiva Goldsman

Fails to Go With Flow

Goldsman isn’t interested in logic - not even that of his invented world - and he doesn’t seem to care about the book or anyone who may have loved it. What energizes this strange, ungainly movie is its faith in the gooey banalities of romantic fantasy, as expressed - endlessly - in Beverly’s voice-over narration.

Conte d'hiver Akiva Goldsman

À dormir debout...

Misant sur le caractère romantique d'une histoire qui se déroulera à deux époques différentes, CONTE D'HIVER (...) est bancal dans sa forme et souffre d'un sentimentalisme creux dans le ton. (...) Deschanel signe une direction photo très soignée, (...) mais on ne peut quand même pas sauver un film avec de belles images.

Conte d'hiver Akiva Goldsman

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