Immédiatement, on est dans une ambiance à la John Le Carré. Dans un de ces polars paranoïaques des années 1970. (...) [Poitras] fait surtout de son film (...) un suspense extra. Une simple alerte à l'incendie, dans la chambre, devient source d'angoisse: le danger rôde en permanence...

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As in her previous films, (...) she's adept at illuminating multiple angles of complex, even prickly people. Here, though, she's a convert rather than a journalist, and she never bothers with some of the basics: the film takes as its given the NSA's perfidy and Snowden's heroism, offering little to persuade anyone unconvinced of either.

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Chronique des origines d’un scandale planétaire, exposé minutieux des ressorts d’une machine à espionner devenue folle, CITIZENFOUR est aussi et surtout le récit d’une rupture, et d’une émancipation. Une échappée.

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(...) this revelatory work is fascinating and thought-provoking, if, at the same time, oddly lacking in tension; unlike the provocations of Michael Moore or Oliver Stone, the temperature of this film is very cool.

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Par sa narration et la multiplicité des images de son introduction, la réalisatrice rend perceptible son implication critique face à la politique américaine de lutte au terrorisme. Sa rencontre avec Edward Snowden, qui apparaît comme une personne consciente de l’implication de ses actes, est filmée simplement dans une chambre d’hôtel.

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Adapting the cold language of data encryption to recount a dramatic saga of abuse of power and justified paranoia, Poitras brilliantly demonstrates that information is a weapon that cuts both ways.

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Snowden, contrairement à l'image que l'on s'en fait, est calme, résolu et, comme bon nombre d'Américains de sa génération (...) ne croit plus aux promesses de Barack Obama. (...) CITIZENFOUR est fascinant - comme l'est ce héros malgré lui d'ailleurs.

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The film leaves many questions unanswered. (...) But CITIZENFOUR shows Snowden vindicated when the film confirms that Greenwald, Poitras and (...) Jeremy Scahill are working with a new security whistleblower, one apparently inspired by Snowden. While understated, Snowden appears thrilled, even moved.

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On aurait pu croire qu’Edward Snowden (...) était un rebelle, un baroudeur sans peur. (...) Les premières images de CITIZENFOUR, incroyable documentaire de Laura Poitras, (...) déjouent très vite le préjugé en exposant à l’écran un jeune homme d’une droiture étonnante, (...) intègre, en pleine conscience de la valeur de sa charge publique.

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