É.-U. 2014. Drame de Daniel Barnz avec Jennifer Aniston, Anna Kendrick, Sam Worthington. À la suite d'un mystérieux accident, une femme victime de maux de dos paralysants tente de reprendre contact avec la vie. Étude de caractère inégale et superficielle. Scénario aux changements de ton maladroits. Réalisation convenue. J. Aniston convaincante dans un contre-emploi calculé. (sortie en salle: 23 janvier 2015)
À la suite d'un mystérieux accident, une femme victime de maux de dos paralysants tente de reprendre contact avec la vie. Étude de caractère inégale et superficielle. Scénario aux changements de ton maladroits. Réalisation convenue. J. Aniston convaincante dans un contre-emploi calculé. (sortie en salle: 23 janvier 2015)
Accumulant les ruptures de ton hésitantes et maladroites, cette étude de caractère oscille constamment entre comédie acerbe et drame larmoyant. Complaisant, le scénario se contente d'aligner les scènes outrées dans le but apparent de multiplier les numéros d'acteurs, en dépit de toute cohérence psychologique ou même de la moindre logique interne (cf. la scène où la protagoniste, malgré ses maux de dos atroces, s'envoie nonchalamment en l'air avec un nettoyeur de piscine). La mise en scène convenue de Daniel Barnz (BEASTLY) renforce l'impression que cette production n'a été conçue que pour permettre à sa vedette de briller dans un rôle où on ne l'attendait pas. Du coup, la performance convaincante de Jennifer Aniston tourne à vide, donnant à CAKE des allures d'écrin sans âme pour actrice en quête d'Oscar.
Texte : Georges Privet
Corinne Renou-Nativel - La Croix
À contre-emploi de ses rôles de bonne copine sympa, (...) Jennifer Aniston, sans maquillage, donne une belle humanité à Claire. Loin de la représentation classique de la souffrance, elle lance des réparties cinglantes, mais souvent drôles et justes, échappant ainsi au pathos.
Justin Chang - Variety
A strong if self-consciously deglammed performance from (...) Aniston deserves more honest story treatment than it gets in CAKE, a darkly amusing but overly calculated comedy-drama about a Los Angeles woman whose struggles with chronic pain have made her a royal pain.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) CAKE s'impose, non pas comme un long-métrage traditionnel et linéaire mais comme un amalgame de ressentis, au travers des pérégrinations de notre héroïne. Si cela fait un film intéressant, à voir par curiosité, cela ne donne pas un long-métrage mémorable.
Leslie Felperin - The Hollywood Reporter
Covered in prosthetic scars and made up to look as dowdy and unglamorous as someone in cashmere sweatpants can look, Aniston submits an honest, sturdy performance. However, the film (...) is less emotionally potent than it wants to be.
François Lévesque - Le Devoir
(...) l’ancienne vedette de la série-culte FRIENDS donne à voir dans CAKE ce qui est sans conteste sa meilleure interprétation en carrière. (...) le scénario, qui oscille habilement entre le mélodrame et la comédie noire, lui permet de jouer dans un registre avec lequel elle a des affinités: (...) la causticité.
Sheri Linden - The Los Angeles Times
As CAKE devolves into familiar territory concerning grieving, it loses its specificity and drive - if not Aniston's acerbity - and goes soft. It's as if the filmmakers are reaching for the closure that, so understandably, galled Claire at the outset.
Marc-André Lussier - La Presse
Daniel Barnz (...) tente de dynamiser sa réalisation au mieux, mais le scénario, trop schématique, n'emporte pas l'adhésion. S'il est vrai que Jennifer Aniston (...) offre ici une excellente composition, il faut toutefois reconnaître qu'elle ne relève quand même pas de l'exception.