Can. 2014. Comédie musicale de Jeffrey St. Jules avec Jane Levy, Justin Chatwin, Peter Stormare. Durant les années 1960, une aspirante chanteuse voit sa joie de fréquenter son idole assombrie par une étrange fumée pourpre provenant de l'usine de sa petite ville. Voyage temporel déjanté. Ensemble parfois confus et un peu superficiel. Numéros musicaux entraînants. Réalisation inventive. J. Levy envoûtante. J. Chatwin suave. (sortie en salle: 21 août 2015)
Durant les années 1960, une aspirante chanteuse voit sa joie de fréquenter son idole assombrie par une étrange fumée pourpre provenant de l'usine de sa petite ville. Voyage temporel déjanté. Ensemble parfois confus et un peu superficiel. Numéros musicaux entraînants. Réalisation inventive. J. Levy envoûtante. J. Chatwin suave. (sortie en salle: 21 août 2015)
Après dix ans de travail, le Canadien Jeffrey St. Jules accouche de son premier long métrage, une comédie musicale déjantée possédant le charme et la vélocité d'un ovni cinématographique. Recourant à plusieurs styles et multipliant les clins d'oeil, le réalisateur nous plonge dans un univers rappelant tant THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW que les séries "Twin Peaks et "Mad Men". Modestes mais bien exécutés, tant du côté vocal que chorégraphique, les numéros de chants sont entraînants et accrocheurs, surtout lorsqu'ils sont effectués par Jane Levy (EVIL DEAD), envoûtante dans la peau d'une groupie des années 1960, et Justin Chatwin (FUNKYTOWN), suave caricature d'Elvis aux motivations toutefois nébuleuses. Cela dit, le scénario parfois confus et un peu superficiel ne se montre pas toujours à la hauteur de la créativité déployée dans l'interprétation et la mise en scène.
Texte : Jonathan Guilbault
Par : Yvan Godbout, Québec
Film étrange, mais envoûtant, Bang Bang Baby donne l'impression d'un long rêve éveillé. On pense souvent à Lynch (pour l'univers ressemblant à son Twin Peaks) et Cronenberg (pour les mutations de son Videodrome). Modeste, mais coloré, ce petit film nous fait sourire par son originalité et sa candeur. L'interprétation générale est au diapason, mention spéciale à Jane Levy, sincère et touchante, particulièrement en dernière partie.
J'attribue à ce film la Cote