Fr. 2014. Comédie de Philippe Lacheau, Nicolas Benamou avec Philippe Lacheau, Alice David, Tarek Boudali. Pour découvrir où est leur fils, qu'ils avaient confié à un gardien timoré, un éditeur et son épouse regardent une vidéo provenant d'une caméra trouvée dans leur maison saccagée. Resucée à la française de la comédie américaine "Project X". Gags réchauffés. Leçon de vie mielleuse. Réalisation énergique. Distribution enthousiaste. (sortie en salle: 29 août 2014)
Pour découvrir où est leur fils, qu'ils avaient confié à un gardien timoré, un éditeur et son épouse regardent une vidéo provenant d'une caméra trouvée dans leur maison saccagée. Resucée à la française de la comédie américaine "Project X". Gags réchauffés. Leçon de vie mielleuse. Réalisation énergique. Distribution enthousiaste. (sortie en salle: 29 août 2014)
Cette resucée à la française de PROJECT X se complaît pour l'essentiel dans la vulgarité facile, prodiguant au passage quelques leçons de vie mielleuses, ici sur l'importance d'être un papa attentionné malgré une vie professionnelle accaparante. L'humour manque de fraîcheur et les rares bonnes idées comiques sont pauvrement exploitées. Toutefois, malgré l'écriture paresseuse et prévisible, l'ensemble se laisse regarder sans déplaisir, grâce à la réalisation énergique de Nicolas Benamou et du comédien Philippe Lacheau (PARIS À TOUT PRIX), au filmage caméra à l'épaule et à la distribution enthousiaste, au sein de laquelle se distingue Alice David, découverte dans la websérie "Bref".
Texte : Louis-Paul Rioux
Sandrine Marques - Le Monde
Images embarquées dans une atmosphère hystérique avec une caméra portée à l'épaule, la vidéo donne le mal de mer. (...) Dans le rôle des parents, Gérard Jugnot et Clotilde Courau épuisent assez rapidement le registre de la consternation.
Guillaume Loison - Le Nouvel Observateur
Porté par l'esprit de camaraderie des acteurs (complices à la ville), le film réussit ses gags les plus cruciaux (la fête foraine, la poursuite en voiture), de même qu'il entretient tout du long une sorte de candeur salvatrice qui permet au délire bon enfant de l'emporter in extremis sur le marketing.
Philippe Lacheau - Le Journal du dimanche
"Le found footage implique de ne faire que des plans-séquences. La prise qu'on garde doit être bonne de A à Z, même si elle dure cinq minutes, implique des cascades et 200 figurants. Tout le monde (...) doit rester très concentré. Il en suffit d'un qui bafouille (...) et il faut tout reprendre à zéro."
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Philippe Lacheau réalise une comédie délirante dans la lignée du premier LENDEMAIN DE VEILLE et ne se refuse aucun dérapage. L'enthousiasme de ce groupe de jeunes acteurs est communicatif. On ne peut que saluer ce projet atypique et réjouissant, truffé de clins d'œil.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
BABYSITTING (...) confronte deux générations d'acteurs et ce système participe au moteur à explosion [du] film. Car cette comédie va parler aux jeunes et aux moins jeunes. En témoigne le convoité prix du public obtenu en janvier au Festival de l'Alpe-d'Huez. (...) Le scénario de BABYSITTING est un pur délire.
Nicolas Didier - Télérama
Une soirée arrosée, une maison saccagée, le tout filmé façon faux documentaire. Signée Philippe Lacheau (...) et Nicolas Benamou, cette comédie est une agréable surprise. La caméra à l'épaule nous immerge dans un délire éthylique avec, notamment, une virée onirique (et très drôle) dans une fête foraine.
Christophe Carrière - L'Express
Pas de quoi crier au chef-d'oeuvre, notamment à cause de soucis de récit, (...) mais ce film a quelque chose de réjouissant: une énergie et une bonne humeur communicatives. (...) C'est un grand bordel (dans la maison) alimenté par quelques gags classiques de situation et quelques bons mots bien envoyés.