Can. 2014. Film d'essai de Robert Morin avec Erik Papatie, Shayne Brazeau, Shandy-Ève Grant. Trois histoires enchevêtrées mettant en scène de jeunes autochtones idéalistes, mystiques ou mélancoliques. Exercice minimaliste et personnel sur le vécu autochtone. Récit tantôt tendre et poétique, tantôt provocateur. Réalisation soignée et très habile dans sa manière de jongler avec le vrai et le faux. (sortie en salle: 11 avril 2014)
Trois histoires enchevêtrées mettant en scène de jeunes autochtones idéalistes, mystiques ou mélancoliques. Exercice minimaliste et personnel sur le vécu autochtone. Récit tantôt tendre et poétique, tantôt provocateur. Réalisation soignée et très habile dans sa manière de jongler avec le vrai et le faux. (sortie en salle: 11 avril 2014)
Vingt ans après WINDIGO, Robert Morin réaffirme son attachement à la cause autochtone avec cet essai minimaliste, un peu longuet, qui trouve tout son sens dans les dernières minutes. S'y manifestent alors pleinement le côté tendre, poétique, mais aussi poil à gratter du cinéaste franc-tireur, toujours aussi habile dans son art de jongler avec le vrai et le faux.
Texte : Louis-Paul Rioux
Céline Gobert - 24 Images
Entre deux eaux (le réalisme et l'expres- sionnisme), 3 HISTOIRES D'INDIENS s'impose comme un film au point de vue (...) inédit. Et, Morin, quelle que soit la posture adoptée, n'oublie jamais de faire du cinéma. Du ciné dénué de l'imagerie glauque (...) associée au propos social. Du ciné épuré qui montre et démontre.
Odile Tremblay - Le Devoir
On peut préférer un segment ou l’autre de ces destins entrecroisés, (...) il n’empêche que l’ensemble bouge comme un mobile, montrant des facettes du réel et des voies fantasmées pour les lendemains possibles ou impossibles de communautés sacrifiées.
Marc-André Lussier - La Presse
À la charge violente attendue, (...) le réalisateur (...) préfère jeter un regard différent. Son film conceptuel, qui suit trois personnages fictifs dont les histoires convergent vers un destin commun, se veut plutôt une oeuvre aimante, dans laquelle la beauté fait contraste au sordide.
Brendan Kelly - The Gazette
It is fiction but the characters use their real names and the film takes us right inside the Algonquin communities in Kitcisakik and Lac-Simon in the Abitibi region. But this is anything but a straight-ahead documentary look at aboriginal Quebec.
Robert Morin - Le Journal de Montréal
"Le cliché le plus répandu sur les Autochtones est qu'ils ne font rien de leur vie et qu'ils attendent juste le prochain party. J'ai donc voulu faire un film sur des Indiens pro-actifs. Je l'ai abordé comme un film choral, une fiction."
Isabelle Hontebeyrie - 24 Heures
Décidément en mode introspectif, Robert Morin (...) raconte ces 3 HISTOIRES D'INDIENS avec pudeur, mettant en scène des séquences qui s'enchaînent avec poésie et fluidité. Cela n'empêche pas un mordant certain.
Robert Morin - Voir
"L’idée de troubler les gens est pour moi très importante. Souvent même, je vais préférer troubler que… séduire. (...) J’aime qu’un film me reste entre les deux oreilles pendant quelques jours. Je n’aime pas quand l’histoire est juste bonne et qu’on me prend par la main pour m’emmener à la fin. (...) J’aime l’art qui m’interpelle."