É.-U. 2013. Comédie sentimentale de Fred Schepisi avec Clive Owen, Juliette Binoche, Valerie Tian. Sur un campus universitaire, un poète alcoolique et une peintre arthritique entraînent leurs étudiants dans une compétition opposant le pouvoir des mots à celui des images. Prémisse assez puérile. Une certaine finesse d'écriture. Réalisation peu inspirée. Montage relâché. Jeu convaincant des deux vedettes. (sortie en salle: 4 juillet 2014)
Sur un campus universitaire, un poète alcoolique et une peintre arthritique entraînent leurs étudiants dans une compétition opposant le pouvoir des mots à celui des images. Prémisse assez puérile. Une certaine finesse d'écriture. Réalisation peu inspirée. Montage relâché. Jeu convaincant des deux vedettes. (sortie en salle: 4 juillet 2014)
Bâti autour d'une prémisse assez puérile, le scénario de cette comédie sentimentale peine à développer ses thèmes avec force, tels l'intimidation dans le milieu scolaire et le syndrome de la page blanche. Pire: on ne croit guère à la romance entre les deux protagonistes. Pas assez resserré, le film multiplie les scènes superflues, ce qui déçoit de la part de Fred Schepisi, un réalisateur de métier nous ayant habitué à plus de maîtrise (PLENTY, SIX DEGREES OF SEPARATION, LAST ORDERS). Cela dit, la saveur des dialogues et la qualité de l'interprétation sauvent en partie la mise. Clive Owen incarne un écrivain narcissique très convaincant, tandis que Juliette Binoche est criante de vérité dans la peau d'une artiste devenue acariâtre en raison des vexations auxquelles l'expose son corps malade.
Texte : Jonathan Guilbault
Tim Grierson - Screen Daily
Aspiring to be a more intelligent, sophisticated date-night offering, the romantic comedy-drama Words And Pictures is torpedoed by artificial conflict and chronic cutesiness.
Luc Chaput - Séquences
La mise en scène de Fred Schepisi (ROXANNE), est ordinaire dans plusieurs épisodes. Quelques séquences montrent bien ce que l’on aurait pu construire de la rencontre entre une Juliette Binoche (...) et d’un Clive Owen, acteur britannique, qui insuffle un certain style élégant à son [personnage] d'écrivain (...)
Mario Cloutier - La Presse
Les bonnes intentions et les quelques idées pertinentes des artisans de ce long métrage se perdent malheureusement dans une toile fourmillant de bons sentiments, une intrigue cousue de fil blanc, une musique sirupeuse et un dictionnaire complet de clichés sur la vie d'artiste et les muses de la création.
André Lavoie - Le Devoir
Vieux routier parfois inspiré, Fred Schepisi se débrouille avec la partition qu’on lui a remise, croyant sans doute que des acteurs de la trempe de [Juliette] Binoche et [Clive] Owen sauraient élever le tout.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Certains excellents dialogues (...) sont malheureusement noyés (pour ne pas dire détruits) par des situations abracadabrantes et une accumulation de clichés qui feraient honte aux auteurs des cartes de souhaits les plus sirupeuses de chez Hallmark.