Boule d’énergie à l’effronterie souriante, Klara [est] impeccablement interprétée par la jeune Mira Grosin. (...) Si les flottements de la caméra qui traduisent bien un joyeux chaos finissent par donner un peu le tournis, une belle énergie irrigue cette chronique du quotidien.

(...) Moodysson [has] fun with the decade that good taste forgot: A simple shot of fishsticks being warmed up in a pop-up toaster is a typically telling visual detail. There’s a Polaroid softness to Ulf Brantas’ lensing, while interiors and costumes alike pop with clashing colors and textures.

Le (...) punk sert ici de prétexte à souder trois jeunes filles en manque de repères et de modèles, le cinéaste se plaisant, une fois de plus, à esquisser des portraits d’adultes oscillant entre l’irresponsable, le timoré et l’ahuri.

Tests of friendship, boy troubles and a climactic show at a rival community centre ensue. And though the story meanders, Moodysson wins us over by capturing the restlessness, confusion and excitement of being young and finding your voice.

Lukas Moodyson a su bien saisir ce passage délicat, lorsque l'enfance bascule dans l'adolescence, et il est aidé en cela par une distribution impeccable, au plus près de l'âge «ingrat» des personnages, et une réalisation proche de la facture documentaire.