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Vivre est facile avec les yeux fermés (Vivir es facil con los ojos cerrados)

Esp. 2013. Comédie dramatique de David Trueba avec Javier Camara, Natalia de Molina, Francesc Colomer. En 1966, un professeur d'anglais, qui a pris à son bord une coiffeuse et un adolescent, se rend à Almeria dans l'espoir de rencontrer le Beatle John Lennon, qui y tourne un film. Histoire douce-amère tirée d'un fait vécu. Ton bon enfant malgré l'évocation en filigrane des conditions de vie difficiles sous le régime franquiste. Réalisation soignée. Jeu en symbiose des trois vedettes. (sortie en salle: 29 août 2014)

Général
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Vivre est facile avec les yeux fermés (Vivir es facil con los ojos cerrados)

Général Général

Esp. 2013. Comédie dramatique de David Trueba avec Javier Camara, Natalia de Molina, Francesc Colomer.

En 1966, un professeur d'anglais, qui a pris à son bord une coiffeuse et un adolescent, se rend à Almeria dans l'espoir de rencontrer le Beatle John Lennon, qui y tourne un film. Histoire douce-amère tirée d'un fait vécu. Ton bon enfant malgré l'évocation en filigrane des conditions de vie difficiles sous le régime franquiste. Réalisation soignée. Jeu en symbiose des trois vedettes. (sortie en salle: 29 août 2014)

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Espagne, 1966. Ayant pris congé des Beatles, John Lennon crée tout un émoi dans le pays, encore sous le joug du régime franquiste, lorsqu'il vient séjourner à Almeria le temps d'y tourner un film. Grand fan du musicien, Antonio, professeur d'anglais à Albacete, se rend en voiture là-bas dans l'intention de rencontrer son idole et de lui parler. Chemin faisant, il prend à son bord Belén, coiffeuse de 20 ans qui s'est échappée du couvent où sa famille l'avait placée, et Juanjo, adolescent madrilène qui a fui le foyer familial après s'être disputé avec son père autoritaire. Chacun trouve auprès des deux autres ce qui lui manquait: Antonio, une famille par procuration; Belén, un contexte où elle peut s'émanciper; Juanjo, une expérience de vie marquante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour l'anecdote, c'est lors du tournage à Almeria de HOW I WON THE WAR de Richard Lester, que John Lennon a composé sa célèbre chanson "Strawberry Fields Forever", dont une des phrases donne son titre au présent film. La péripétie du professeur d'anglais provient aussi d'un fait authentique passé à travers le prisme de l'écriture de David Trueba (WELCOME HOME), qui en tire une histoire douce-amère mais au ton parfois trop bon enfant. Cela n'empêche nullement l'auteur de souligner en filigrane les conditions de vie difficiles de la population locale moins de dix ans avant la fin du franquisme, suggérant ici que les choses allaient peut-être bientôt changer sous l'influence d'une nouvelle génération, plus rebelle. Sans être recherchée, la mise en scène sert fort bien le récit, tout comme les images, particulièrement lumineuses, mais pas autant que le jeu en parfaite symbiose des trois comédiens principaux.

Texte : Jean Beaulieu

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