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Violette

Fr. 2013. Drame biographique de Martin Provost avec Emmanuelle Devos, Sandrine Kiberlain, Catherine Hiegel. En 1945, Violette Leduc fait la connaissance de l'écrivaine Simone de Beauvoir, qui devient sa bienfaitrice et l'introduit dans les cercles littéraires parisiens. Production classique sur la rencontre de deux grands esprits. Quelques longueurs. Scènes intimistes très fortes. Compositions solides de E. Devos et S. Kiberlain. (sortie en salle: 29 novembre 2013)

Général
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Violette (Violette)

Général Général

Fr. 2013. Drame biographique de Martin Provost avec Emmanuelle Devos, Sandrine Kiberlain, Catherine Hiegel.

En 1945, Violette Leduc fait la connaissance de l'écrivaine Simone de Beauvoir, qui devient sa bienfaitrice et l'introduit dans les cercles littéraires parisiens. Production classique sur la rencontre de deux grands esprits. Quelques longueurs. Scènes intimistes très fortes. Compositions solides de E. Devos et S. Kiberlain. (sortie en salle: 29 novembre 2013)

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Métropole Films Distribution
France, 1942. Réfugiée à la campagne avec son ami Maurice Sachs afin d'éviter les affres de l'Occupation, Violette Leduc, jeune femme insécure, est soudain frappée par la foudre de l'écriture. De retour à Paris, où elle s'adonne au marché noir pour survivre, Violette s'arrange pour faire connaissance avec Simone de Beauvoir et lui donne à lire le manuscrit de son premier roman autobiographique, "L'Asphyxie". Impressionnée par le talent et la fougue de cet animal blessé, fille bâtarde d'une femme de petite vie, l'écrivaine use de son influence pour que l'ouvrage soit publié chez Gallimard. Quand à sa sortie, le livre obtient la reconnaissance du milieu littéraire mais non celui du public, Violette, psychologiquement instable et amoureuse de Simone, s'accroche à elle et devient son obligée, ainsi que celle de l'industriel philanthrope Jacques Guérin. Lequel fera paraître à ses frais une édition de luxe de son oeuvre suivante, "L'Affamée".

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après le formidable SÉRAPHINE, Martin Provost remonte le fil d'un autre destin d'artiste tourmentée avec cette production classique, modérément éloquente, centrée sur la relation de deux grands esprits, l'un torturé mais libre (Leduc), l'autre indépendant mais respectueux des règles (De Beauvoir). Le film trop long, dont l'action se déroule sur vingt ans sans que le passage du temps ne se fasse vraiment sentir, a du mal à concilier les scènes de reconstitution d'époque, un peu étriquées, avec celles, intimistes mais plus amples et libres, consacrées aux face à face entre Leduc et De Beauvoir. Celles-ci constituent les moments forts de ce "biopic" dans lequel se dessine aussi, presque en miroir, la relation de Violette avec sa mère, jouée par l'excellente Catherine Hiegel. Un peu coincée dans la peau d'une femme peu aimable et qui ne s'aime pas, Emmanuelle Devos projette de Violette Leduc une image d'enquiquineuse de génie qui cadre bien avec celle que l'histoire a enregistrée. Dans la peau de Simone De Beauvoir, Sandrine Kiberlain brille de l'éclat de l'intelligence.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Portrait vibrant d'une femme de lettres

(...) au-delà des performances des deux actrices principales, ce drame biographique a aussi le mérite d'attirer l'attention sur l'oeuvre d'une écrivaine qui fut l'une des premières à évoquer franchement sa condition de femme à travers la littérature.

Violette Martin Provost

Appel à laide

(...) à brosser avec tant de conviction un portrait de victime, (...) le film finit par désincarner tout ce qui entoure son personnage principal, à l’image de Simone de Beauvoir, figée dans le chignon de Sandrine Kiberlain, dont le rôle reste cantonné à celui de bienfaitrice qui a fait ce qu’elle a pu.

Violette Martin Provost

Intéressant, mais un peu trop long

Moins réjouissant que SÉRAPHINE, le nouveau film de Martin Provost manque de rythme. Avec vingt minutes en moins, il était formidable. Il n'est qu'intéressant. Ce n'est déjà pas mal.

Violette Martin Provost

Propos de...

"Je fais des portraits de femmes qui me paraissaient essentiels dans l’histoire de l’art. C’était nécessaire pour moi de me rapprocher d’elles, de leur redonner une chance et de les comprendre, de mieux les connaître."

Violette Martin Provost

L'Écriture du désespoir

Les rapports qu'entretenaient Violette Leduc et Simone de Beauvoir constituent le principal intérêt du film de Martin Provost. Les performances d'Emmanuelle Devos et de Sandrine Kiberlain y sont pour beaucoup. (...) Autre composition remarquable, celle de Jacques Bonnaffé, étonnant Jean Genet.

Violette Martin Provost

Monstres littéraires

Ce sont deux monstres littéraires qu'on observe, rigoureusement opposés, liés, cependant, par la certitude du talent de l'autre. Entre Emmanuelle Devos, actrice de l'imperceptible, et Sandrine Kiberlain, impassible, (...) les rencontres deviennent des moments fascinants dans leur épure même.

Violette Martin Provost

Écriture et haine de soi

Porté avec beaucoup de justesse par Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain, le film plonge le spectateur dans l’après-guerre et les années 1960. (...) Cette œuvre forte sur la difficulté à naître en tant qu’artiste, sur la solitude et la frustration, est pleine des aspérités et des ambivalences de son personnage.

Violette Martin Provost

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