G.-B. 2013. Comédie dramatique de Roger Michell avec Jim Broadbent, Lindsay Duncan, Jeff Goldblum. Pour fêter ses trente ans de mariage, un couple anglais se rend à Paris où les désillusions et les rancoeurs refont surface. Hommage sensible à la Ville-Lumière et à la persévérance amoureuse. Approche digressive, parfois lourde. Style libre évoquant la Nouvelle Vague. Jeu plein de charme de J. Broadbent et L. Duncan. (sortie en salle: 18 avril 2014)
Pour fêter ses trente ans de mariage, un couple anglais se rend à Paris où les désillusions et les rancoeurs refont surface. Hommage sensible à la Ville-Lumière et à la persévérance amoureuse. Approche digressive, parfois lourde. Style libre évoquant la Nouvelle Vague. Jeu plein de charme de J. Broadbent et L. Duncan. (sortie en salle: 18 avril 2014)
Le réalisateur de NOTTING HILL et le scénariste de MY BEAUTIFUL LAUNDRETTE rendent un bel hommage à la Ville-Lumière et à la persévérance amoureuse, dans cette oeuvre plus amère que douce, leur troisième en commun après THE MOTHER et VENUS. Par leurs partis pris d'écriture et de style, Roger Michell et Hanif Kureishi convoquent le cinéma de la Nouvelle Vague. Le récit digressif, la caméra flottante, le montage abrupt, l'exploitation de la musique à des fins narratives, forcent le rapprochement avec notamment BANDE À PART de Jean-Luc Godard, cité à deux reprises dans le film. Mais LE WEEK-END ne possède pas la liberté de ton et la vigueur nécessaires pour faire oublier ses modèles. Du reste, l'apparition de Jeff Goldblum, au troisième acte, fait l'effet d'un défibrillateur cardiaque sur un film qui approchait dangereusement du point mort. Cela dit, Jim Broadbent, le regard rempli de tendresse désespérée, et Lindsay Duncan, l'oeil hardi et allumé, n'ont rien à se reprocher.
Texte : Martin Bilodeau
Franck Nouchi - Le Monde
On pourrait continuer (...) longtemps [l']énumération [des] clichés, pas antipathiques c'est vrai, mais bon. À quoi bon justement? À se demander ce qui prévaut ici, l'envie de tourner un film à Paris ou bien raconter cette histoire de (...) profs au mitan de la vie.
Dominique Widemann - L'Humanité
Le duo que forment le cinéaste Roger Michell et l’écrivain Hanif Kureishi produit une comédie dramatique réussie, construite autour d’un couple marié de longue date qu’incarnent avec brio Jim Broadbent et Lindsay Duncan.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
UN WEEK-END À PARIS parle avec une très grande subtilité et une délicatesse de tous les instants du couple lorsqu'il a fait le pari de durer. (...) Très écrit et dialogué, ce film, outre qu'il fait un tendre et piquant portrait de la capitale, remet en place (...) les dominos dispersés de la vie à deux.
François Forestier - Le Nouvel Observateur
C’est drôle, touchant, charmant: le réalisateur Roger Michell (...) et [le] scénariste Hanif Kureishi (...) réussissent, pour leur troisième collaboration, une délicieuse comédie romantique. On sort de là avec le sourire aux lèvres, le cœur léger. Champagne!
Alexis Campion - Le Journal du dimanche
Défendu à l'écran par deux magnifiques acteurs (Jim Broadbent et Lindsay Duncan), ce ping-pong tendre et cruel entre deux antihéros rattrapés par le temps apparaît aussi touchant que vrai.
Élise Lépine - L'Express
Il y a du charme et du savoir-faire. Au scénario: Hanif Kureishi (...) offre à ce vieux couple des dialogues savoureux oscillant entre sous-entendus, piques douces et caresses vachardes. (...) Devant la caméra: Jim Broadbent (...) et Lindsay Duncan (...) [sont] magnifiques.
Pierre Murat - Télérama
Cet homme et cette femme sont familiers aux cinéphiles. Ils ressemblent (...) au couple interprété, jadis, par Audrey Hepburn et Albert Finney (...) dans VOYAGE À DEUX de Stanley Donen. Sans l'imiter, Roger Michell (...) a visiblement tenté de retrouver son élégance.