Can. 2013. Documentaire de Jennifer Baichwal, Edward Burtynsky . La cinéaste Jennifer Baichwal et le photographe Edward Burtynsky parcourent la Terre afin de se pencher sur sa ressource la plus importante: l'eau. Réflexion poétique sur la dégradation de la planète. Images troublantes, d'une stupéfiante beauté. (sortie en salle: 11 octobre 2013)
La cinéaste Jennifer Baichwal et le photographe Edward Burtynsky parcourent la Terre afin de se pencher sur sa ressource la plus importante: l'eau. Réflexion poétique sur la dégradation de la planète. Images troublantes, d'une stupéfiante beauté. (sortie en salle: 11 octobre 2013)
Sept ans après MANUFACTURED LANDSCAPES, où elle explorait la singulière démarche artistique d'Edward Burtynsky, Jennifer Baichwal (PAYBACK - DEBT AND THE SHADOW SIDE OF WEALTH) renoue avec ce photographe canadien en compagnie duquel elle a de nouveau parcouru la planète. Poursuivant sa réflexion sur les ravages de la surconsommation des ressources naturelles et de la pollution, Burtynsky s'est intéressé cette fois-ci à notre rapport à l'eau. Porté par l'époustouflante photographie de Nick de Pencier (THE END OF TIME), WATERMARK se rapproche davantage du film d'art et d'essai que du documentaire traditionnel. Ainsi, la stupéfiante beauté de ces paysages dévastés, captés dans de vertigineux travellings aériens, supplante parfois les propos des différents intervenants. Reste que les auteurs dénoncent avec force les conditions misérables dans lesquelles vivent les agriculteurs asiatiques et travaillent les tanneurs du Bengladesh. Au final, le spectateur sera à la fois séduit par la poésie des images et alarmé par la désolante dégradation de la planète bleue.
Texte : Manon Dumais