Un montage heurté accentue les comportements parfois inexplicables des personnages tandis qu’une musique lyrique/panique de Gabriel Yared insuffle une touche de classe un peu décalée à l’ensemble. (...) Bref, si on peut se sentir un peu étranger à tout cela, difficile de ne pas trouver l’expérience stimulante.

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Un mot pour souligner la musique de Gabriel Yared qui arrive toujours à point nommé pour renforcer un plan, suivre les mouvements d'un personnage ou souligner une réplique qui vient d'être prononcée. (...) On ne peut que souhaiter que Xavier Dolan conserve ce nouveau souffle exploratoire.

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Que voilà un long métrage réussi, à la fois accessible et singulier. Un thriller psychologique qui sent le soufre et le stupre. Un film où la virilité se conjugue au masculin pluriel. (...) On devine (...) Jean Genet, (...) on discerne (...) Patricia Highsmith. (...) On retrouve Xavier Dolan.

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Sans être aussi marquant, éloquent et controversé que l’œuvre phare LES FELUETTES, adaptée pour le cinéma en 1996 (...), TOM À LA FERME s’inscrit dans la lignée des adaptations théâtrales réussies pour le grand écran, avec ses atmosphères visuelles et auditives propres.

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(...) film après film, Dolan sait aiguiser son style sans perdre une miette de la fougue qui le caractérise. Libre à nous alors de voir dans son TOM À LA FERME une plage d'horreur au romantisme vénéneux, un récit initiatique peuplé de démons campagnards, ou un chant d'amour au cinéma américain de genre.

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(...) the film looks as gorgeous as it sounds, with Andre Turpin’s rich, crisply composed lensing effectively playing the landscape’s bleak, affectless minimalism against its deep autumnal coloring.

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(...) le récit est avant tout un suspense bâti sur l'opposition entre la ruralité et l'urbanité, entre l'hétéro et l'homosexualité. (...) Les dialogues ciselés de Bouchard impriment un mélange de cruauté et de séduction comme autant de lames de rasoir. C'est d'ailleurs la principale force du long métrage.

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Tirant brillamment profit de la photographie soignée d'André Turpin et de la trame sonore diablement efficace de Gabriel Yared, Dolan s'amuse habilement avec les codes du thriller et du film d'épouvante afin de mettre en relief les travers de cette famille dysfonctionnelle frappée d’ostracisme par la communauté.

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"J’ai été (...) impressionné par la maestria de Xavier. Il a réalisé un grand film de suspense! (...) Il a éliminé tout ce qui était “théâtral” afin de privilégier le déploiement d’une vision cinématographique, tout en préservant l’ADN de la pièce. Xavier est en outre parvenu à faire de la ferme un personnage."

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Dolan and Cardinal are both great in these demanding roles. The two have to constantly adjust their emotions. (...) Gabriel Yared’s driving score is a brilliant homage to composer Bernard Herrmann’s high-tension work with Hitchcock.

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Magnifiquement mis en images par l'as directeur photo André Turpin, TOM À LA FERME est ponctué de scènes puissantes, tant sur le plan visuel que dramatique (...). À la fois thriller et drame familial, le film bénéficie aussi des compositions remarquables des quatre acteurs en présence.

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"[Comme] cinéaste, [j'ai] deux fantasmes. Le premier, c’est de diriger des acteurs qui (...) te «challengent»; le second, c’est de faire les choses très différentes les unes des autres pour montrer ta polyvalence. Quand j’ai vu Tom à la ferme sur scène, je me suis dit que ça allait être le mouton noir de ma filmographie."

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Au style narratif sobre, néanmoins intense, privilégié ici, se coltine un rythme soutenu par un montage ciselé ne laissant rien au hasard. La caméra d’André Turpin est chirurgicale; chaque image affiche sa présence par une composition parfaite comme un diamant brut; chaque cadrage est solide, (...) toujours au service d’un récit qui avance à tombeau ouvert.

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