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Sixteen

G.-B. 2013. Drame de Rob Brown avec Roger Jean Nsengiyumva, Rachael Stirling, Rosie Day. Témoin d'un meurtre, un jeune Congolais adopté par une Anglaise voit remonter en lui son passé d'enfant soldat. Portrait sensible d'un adolescent. Sujet délicat traité dans un style réaliste, proche du documentaire. Réalisation vivante. Jeu retenu de R.J. Nsengiyumva.

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Sixteen (Sixteen)

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G.-B. 2013. Drame de Rob Brown avec Roger Jean Nsengiyumva, Rachael Stirling, Rosie Day.

Témoin d'un meurtre, un jeune Congolais adopté par une Anglaise voit remonter en lui son passé d'enfant soldat. Portrait sensible d'un adolescent. Sujet délicat traité dans un style réaliste, proche du documentaire. Réalisation vivante. Jeu retenu de R.J. Nsengiyumva.

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Jumah, 16 ans, habite un quartier modeste et multiethnique de Londres avec Laura, sa mère adoptive. De son passé d'enfant soldat au Congo, il garde des cicatrices et des traumatismes enfouis qui jaillissent parfois en de brusques accès de violence. Un jour, en compagnie d'un camarade de classe, il assiste sans réagir au meurtre d'un vieil homme par un autre élève de son collège. Troublé, menacé de représailles par un ami du meurtrier s'il alerte la police, craignant pour la sécurité de sa mère, l'adolescent fait face à un lourd dilemme: recourir aux méthodes du passé pour régler les problèmes du présent ou faire confiance aux autres et révéler la vérité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Refusant tout misérabilisme et sensationnalisme, l'Anglais Rob Brown brosse le portrait sensible d'un adolescent congolais aux prises avec un passé violent. Le thème délicat de la réinsertion des enfants soldats est traité ici dans un style réaliste, proche du documentaire. Épargnant aux spectateurs tout discours psychologisant, Brown concentre ses efforts à illustrer - de façon simple et dans le quotidien - le mal-être du jeune protagoniste, comme durant la scène intime avec la petite amie. Tirant le meilleur parti d'un budget famélique (moins de 180 000$) et d'un tournage à la hâte (18 jours), la réalisation modeste s'avère néanmoins vivante. Tout en retenue, l'interprétation de Roger Jean Nsengiyumva crée un intéressant contrepoint avec la lourdeur du sujet. (Texte rédigé en juillet 2014, durant le Festival de Karlovy Vary)

Texte : Olivier Lefébure

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