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Seul Dieu pardonne (Only God Forgives)

É.-U. 2013. Thriller de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas, Vithaya Pansringarm. Un trafiquant de drogue américain en exil en Thaïlande est sommé par sa mère dominatrice de venger son frère assassiné. Récit ténu et ultraviolent sur le thème de la vengeance. Climat onirique. Rythme lent. Mise en scène hyper stylisée. Jeu solide et contrasté des principaux interprètes. (sortie en salle: 19 juillet 2013)

16 ans + (violence)
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Seul Dieu pardonne (Only God Forgives)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 2013. Thriller de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas, Vithaya Pansringarm.

Un trafiquant de drogue américain en exil en Thaïlande est sommé par sa mère dominatrice de venger son frère assassiné. Récit ténu et ultraviolent sur le thème de la vengeance. Climat onirique. Rythme lent. Mise en scène hyper stylisée. Jeu solide et contrasté des principaux interprètes. (sortie en salle: 19 juillet 2013)

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Julian, trafiquant de drogue américain en exil à Bangkok, organise des combats de boxe thaïlandaise dans les quartiers chauds de la ville, avec l'aide de son frère Billy. Ce dernier, après avoir assassiné une prostituée mineure, est abattu à son tour par le père de la victime. Crystal, baronne de la drogue et mère dominatrice des deux hommes, ordonne que Julian venge la mort de son fils préféré. Mais celui-ci, qui répugne à exécuter la mission, se trouve malgré lui entraîné dans une spirale de violence qui l'amène à affronter Chang, expert en arts martiaux et officier de police aux méthodes peu orthodoxes. Celui-ci n'a qu'un but: nettoyer sa ville de toute la racaille qui y prolifère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La violence hyper stylisée l'annonce. La dédicace au cinéaste Alejandro Jodorowsky (EL TOPO) le confirme. ONLY GOD FORGIVES est une oeuvre hautement référentielle. Le climat onirique rappelle en outre l'univers de David Lynch et sa série "Twin Peaks". Le scénario ténu, aux accents oedipiens, et les dialogues minimalistes porteurs de sens, trouvent leur contrepoint dans une mise en scène raffinée et des éclairages tranchants. Le Danois Nicolas Winding Refn (DRIVE) reproduit dans ce récit de vengeance extrême au rythme très lent le ton à la fois angoissant et teinté d'humour noir de sa trilogie PUSHER. Toutefois, il met son style au service d'une ultra violence à la limite de la complaisance. Devant un Ryan Gosling (DRIVE) somnambulique, Kristin Scott-Thomas (ENGLISH PATIENT) et Vithaya Pansringarm (THE HANGOVER PART II) emportent la mise, la première sidérante dans un contre-emploi, le second glaçant en justicier impassible.

Texte : Jean Beaulieu

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