É.-U. 2013. Drame d'horreur de Mike Flanagan avec Brenton Thwaites, Karen Gillan, Katee Sackhoff. Dix ans après la mort violente de leurs parents, une femme et son jeune frère affrontent le miroir maléfique à l'origine de ce terrible drame. Scénario complexe, habilement déployé. Mise en scène inventive mais parfois confuse. Montage serré. Musique efficace. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 11 avril 2014)
Dix ans après la mort violente de leurs parents, une femme et son jeune frère affrontent le miroir maléfique à l'origine de ce terrible drame. Scénario complexe, habilement déployé. Mise en scène inventive mais parfois confuse. Montage serré. Musique efficace. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 11 avril 2014)
Dans cette version longue du court métrage éponyme qui l'avait fait connaître il y a sept ans, Mike Flanagan (ABSENTIA) signe un thriller fantastique assez ingénieux, qui exploite avec intelligence certains motifs des films d'horreur classiques, tels la possession démoniaque, l'objet ensorcelé et le brouillage des perceptions. Le climat de tension s'installe lentement mais sûrement, au gré d'une intrigue complexe, habile et sans temps mort, surmontée par l'inquiétante trame sonore concoctée par les Newton Brothers. Les effets de miroir entre le présent et le passé - très à propos vu le contexte - ajoutent d'abord une belle densité au film. Mais leur démultiplication finit par semer la confusion et éventer les ressorts de la peur. On déplore également que le miroir maléfique n'acquière jamais valeur de personnage. Reste que tous les interprètes, tant les enfants que les adultes, offrent des prestations fort convaincantes.
Texte : Jonathan Guilbault
Adam Nayman - The Globe and Mail
(...) this peekaboo-terror strategy gets repetitive, and, as speeds toward its elaborately cross-cut conclusion, less frightening. Flanagan is a gifted filmmaker, but clear-eyed viewers will perceive that the film only reflects the visions of the skillful thrillers that came before it.
François Lévesque - Le Devoir
OCULUS n’est pas dénué d’imperfections, loin de là. (...) Cela étant, l’approche compacte (...) de cette production indépendante joue souvent en faveur de celle-ci. Film ingénieux, OCULUS rappelle en outre que la suggestion est souvent la meilleure amie de l’épouvante.
John DeFore - The Hollywood Reporter
These visions have a poetic quality at first, but as they proliferate (and as more and more of the mirror's victims materialize in the house), the film's tension between objective and perceived realities loses some of its power.
Aleksi K. Lepage - La Presse
(...) cet objet filmique hors du commun, visuellement médiocre, au scénario brillant (qui ramène à l'esprit les thrillers ésotériques de Shyamalan et l'ovni DONNIE DARKO de Richard Kelly), va assurément s'ajouter au catalogue des films de genre les plus réjouissants, et les plus bizarres, de cette décennie.
Jay Stone - The Gazette
There's a Stephen King feel to this (...) and it gets increasingly frenzied as Tim and Kaylie meet their younger (or older) selves, all mesmerized by the same impossible events. Eventually, just watching mom standing in front of the mirror holding a vacuum cleaner is enough to raise the hackles on the back of your neck.