É.-U. 2013. Comédie dramatique de John Carney avec Mark Ruffalo, Keira Knightley, Hailee Steinfeld. Ébloui par les chansons d'une auteure-compositeure anglaise, un producteur de disques déchu la convainc d'enregistrer un album complet dans les rues de New York. Jolie parenthèse enchantée à la gloire de la Grosse Pomme. Première partie hésitante. Approche intimiste. Duo de vedettes dynamique. (sortie en salle: 11 juillet 2014)
Ébloui par les chansons d'une auteure-compositeure anglaise, un producteur de disques déchu la convainc d'enregistrer un album complet dans les rues de New York. Jolie parenthèse enchantée à la gloire de la Grosse Pomme. Première partie hésitante. Approche intimiste. Duo de vedettes dynamique. (sortie en salle: 11 juillet 2014)
Le réalisateur de ONCE, succès-surprise de 2006 campé dans les rues de Dublin, remet le couvert dans celles de New York avec cette seconde parenthèse enchantée et intimiste, légèrement moins aboutie que la précédente, mais tout aussi charmante, sur les élans du coeur et l'intégrité artistique. John Carney met un certain temps avant de trouver le ton juste, handicapé au départ par un scénario un peu digressif et fertile en clichés (notamment sur l'industrie du disque), relatant dans des flashback parallèles les mésaventures sentimentales et professionnelles de ses deux protagonistes. Une fois réunis dans une action et un but communs, ces derniers impriment au film son mouvement, son ton, son rythme également. À cet égard, Carney déroule une belle palette de chansons folk-rock de son cru, très bien interprétées par Keira Knightley.
Texte : Martin Bilodeau
Thomas Sotinel - Le Monde
Il y a là une naïveté qui est presque charmante. Pour qu’elle le soit tout à fait il faudrait que, en plus d’acteurs attachants, la musique évoque autre chose que du sirop tiède et que la mise en scène mobilise d’autres moyens que les clichés pseudo-documentaires chers aux étrangers qui filment New York.
Guillemette Odicino - Télérama
(...) bluette sur les trémolos du coeur et de la célébrité, plus ou moins mise en scène par John Carney. (...) Face à Keira Knightley (aussi charismatique qu'une plaquette de Temesta, même quand elle chante), Mark Ruffalo s'impose, une fois de plus, comme le nounours le plus sexy fondant de Hollywood.
Nicolas Schaller - Le Nouvel Observateur
(...) John Carney (...) orchestre la rencontre bien sentie de deux amoureux éconduits sur fond de business musical en crise, joue avec les conventions de la comédie romantique davantage qu’il n’y cède et emballe son film, tout en dialogues ciselés et mélancolie joyeuse.
Hubert Lizé - Le Parisien
Chronique lucide de l'industrie musicale actuelle, ode au New York bohème, cette comédie romantique agréable se distingue par son absence de véritable romance. Mais ne manquez pas le générique final.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Emporté par la belle folie de ses personnages, (...) le film accroche durablement le sourire sur le visage des spectateurs. Si certains s’agacent par moments d’un trop-plein de bonheur, les autres se laisseront submerger par cette vitalité joyeuse qu’appuie une bande originale impeccable.
Katherine Monk - The Gazette
Just about everything in this movie feels unmistakably forced, especially Knightley, who feels like an incubus in Audrey Hepburn's body for the duration.
André Lavoie - Le Devoir
À défaut d’étonner ceux qui auront vu et aimé ONCE, cette nouvelle fantaisie musicale, juste un peu moins déjantée, séduit tout autant par le nombre impressionnant de vers d’oreille et la spontanéité avec laquelle ils sont livrés.
Éric Moreault - Le Soleil
[John] Carney a voulu raconter une histoire simple et sans prétention, de façon sensible, touchante et avec une touche d'humour, en lui donnant un sentiment de proximité pour favoriser l'identification. Et ça marche. C'est un film pur bonheur qui redonne foi en l'humanité.
Liz Braun - Le Journal de Montréal
Si l'histoire semble un peu mince, c'est uniquement parce qu'elle est dépourvue de clichés qui ornent habituellement ce genre d'histoires.
Alain De Repentigny - La Presse
NOUVEAU REFRAIN est un film américain dont le ton, le rythme et la sensibilité sont ceux d'un cinéaste d'outre-Atlantique. On pense à LOVE ACTUALLY et ses rejetons, des films pleins de bons sentiments et au dénouement heureux mais dont le scénario est moins prévisible qu'on ne pourrait le craindre.