Fr. 2013. Comédie dramatique de Mohamed Hamidi avec Tewfik Jallab, Jamel Debbouze, Fatsah Bouyahmed. Né en France de parents algériens, un étudiant se rend dans le pays de ses ancêtres, où il n'a jamais mis les pieds, afin d'empêcher la démolition de la maison de son père. Récit tragicomique, en partie autobiographique, sur les racines et la transmission. Humour un peu appuyé. Mise en scène expressive. Interprétation dynamique. (sortie en salle: 13 septembre 2013)
Né en France de parents algériens, un étudiant se rend dans le pays de ses ancêtres, où il n'a jamais mis les pieds, afin d'empêcher la démolition de la maison de son père. Récit tragicomique, en partie autobiographique, sur les racines et la transmission. Humour un peu appuyé. Mise en scène expressive. Interprétation dynamique. (sortie en salle: 13 septembre 2013)
Mohamed Hamidi a puisé dans sa propre histoire familiale et personnelle ce récit de retour aux sources. Avec humour, il aborde la question délicate des liens entre la France et l'Algérie, évoquant de manière assez nuancée les impacts du colonialisme et de l'immigration. Au plan de l'écriture toutefois, on remarque les maladresses des premiers films. Notamment à travers le personnage du cousin resté au pays, interprété par un Jamel Debbouze plein d'entrain mais en roue libre. Le tableau de famille doublé d'une quête existentielle prend un virage dramatique lorsque la situation juridique du protagoniste, incarné avec aplomb par Tewfik Jallab, l'entraîne dans un labyrinthe kafkaïen. Le dosage entre comique et tragique n'est pas toujours bien calibré mais de l'ensemble se dégage des personnages pittoresques, des situations cocasses et surtout un exposé sensible sur l'importance de la transmission.
Texte : André Lavoie
Véronique Harvey - 24 Heures
(...) Mohamed Hamidi réussit à soulever les problèmes sociaux d'un pays pour le moins pessimiste avec une jolie pointe d'humour. Par contre, on se serait attendu à une bonne dose d'émotions pour cette histoire de retour aux sources... mais en vain.
Jean Siag - La Presse
Le scénario de Mohamed Hamidi se tient bien, malgré certaines scènes difficiles à croire. (...) Hamidi trouve (...) les mots pour nous raconter avec humour la quête identitaire d'un jeune homme tiraillé par sa double identité.
Jérémie Couston - Télérama
(...) Hamidi a consacré sa vie à combattre, dans la bonne humeur, les clichés sur les jeunes issus de l'immigration. Son premier film s'inscrit dans cet esprit, mais abuse un chouia des bons sentiments pour faire passer son message réconciliateur.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
Tourné au Maroc et traité sur le ton de la comédie, le film de Mohamed Hamidi est sympathique mais il manque de profondeur et de consistance. Le cinéaste multiplie les péripéties sans avoir les moyens de les exploiter comme il le faudrait.
Jean-Philippe Guerand - Le Nouvel Observateur
[Mohamed Hamidi] parvient (...) à souligner le malaise de ces enfants et, aujourd’hui, petits-enfants d’immigrés qui peinent à trouver leur place dans leur pays natal, la France, mais se sentent déracinés sur la terre de leurs ancêtres.
Mohamed Hamidi - Le Point
"J'ai surtout tenté d'expliquer pourquoi des hommes et des femmes prennent tant de risques pour quitter leur pays et leur famille. (...) Ce n'est pas pour profiter de la Sécu et des congés payés! C'est juste pour donner un avenir meilleur à leurs enfants."