É.-U. 2013. Drame d'horreur de John Luessenhop avec Alexandra Daddario, Dan Yeager, Tremaine Neverson. La jeune héritière d'un vaste manoir au Texas découvre dans la cave des secrets concernant une famille de tueurs cannibales brûlée vive 25 ans plus tôt par une foule en colère. Film conçu comme une suite de l'original de 1974. Reconduite futile des mêmes éléments et des mêmes procédés d'horreur. Complaisance dans les effets sanglants. Interprétation limitée. (sortie en salle: 4 janvier 2013)
La jeune héritière d'un vaste manoir au Texas découvre dans la cave des secrets concernant une famille de tueurs cannibales brûlée vive 25 ans plus tôt par une foule en colère. Film conçu comme une suite de l'original de 1974. Reconduite futile des mêmes éléments et des mêmes procédés d'horreur. Complaisance dans les effets sanglants. Interprétation limitée. (sortie en salle: 4 janvier 2013)
Après une demi-douzaine de suites, de remakes et d'antépisodes en 40 ans, ce film en 3D se présente malgré tout comme la continuité directe du premier TEXAS CHAINSAW MASSACRE, réalisé en 1974 par Tobe Hooper, allant même jusqu'à insérer des plans de l'original dans la séquence d'ouverture. Si le film de Hooper innovait en installant un climat de terreur et de malaise quasi insoutenable, cette nouvelle suite ne fait qu'exploiter les mêmes procédés d'horreur que ses prédécesseurs, reconduisant sans imagination tous les éléments de la série (la camionnette, l'auto-stoppeur, les victimes empalées vivantes sur un crochet, les poursuites à la tronçonneuse). La réalisation mécanique de John Luessenhop (TAKERS) tourne à vide et se complaît dans des effets sanglants grotesques qui ne visent qu'à déchiqueter la chair vive de personnages sans consistance. La vaine tentative de justifier le comportement du tueur fou dans le dernier acte plonge l'entreprise dans l'hérésie, l'immoralité et l'illogisme, rendant le travail d'interprètes déjà limités encore plus difficile.
Texte : André Caron