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Lovelace

É.-U. 2013. Drame biographique de Rob Epstein, Jeffrey Friedman avec Amanda Seyfried, Peter Sarsgaard, Sharon Stone. La vie et la courte carrière dans l'industrie de la pornographie de Linda Boreman, alias Linda Lovelace, vedette du film-culte "Deep Throat". Scénario anecdotique et superficiel. Personnages sous-développés. Réalisation soignée, mais de facture télévisuelle. Compositions bluffantes d'A. Seyfried et S. Stone.

16 ans +
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Lovelace (Lovelace)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 2013. Drame biographique de Rob Epstein, Jeffrey Friedman avec Amanda Seyfried, Peter Sarsgaard, Sharon Stone.

La vie et la courte carrière dans l'industrie de la pornographie de Linda Boreman, alias Linda Lovelace, vedette du film-culte "Deep Throat". Scénario anecdotique et superficiel. Personnages sous-développés. Réalisation soignée, mais de facture télévisuelle. Compositions bluffantes d'A. Seyfried et S. Stone.

Floride, 1970. Issue d'une famille rigide et bien-pensante, Linda Boreman, 21 ans, trouve l'émancipation auprès de Chuck Traynor, un homme séduisant qu'elle ne tarde pas à épouser. Deux ans plus tard, un concours de circonstances et le manque d'argent amènent la jeune femme à accepter de jouer dans "Deep Throat", un film pornographique qui se veut ambitieux et de qualité. Le succès est immédiat. Rebaptisée Linda Lovelace, la jeune actrice devient une icône de la libération sexuelle promise au plus bel avenir. Mais les apparences sont trompeuses. En vérité, la vie privée de Linda est un véritable enfer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatre ans après HOWL, évocation des années marquantes du poète Allen Ginsberg, les coréalisateurs Rob Epstein et Jeffrey Friedman s'intéressent à une autre personnalité-phare de la contre-culture américaine: l'actrice porno Linda Lovelace. Hélas, leur évocation de la vie de la première star du X s'avère anecdotique et superficielle. Les personnages sont sous-développés, si bien qu'à mi-parcours, lorsque les auteurs nous révèlent un peu abruptement l'envers du décor, le spectateur a déjà épuisé ses réserves d'empathie pour la protagoniste pourtant battue et violée. Un montage plus subtil, disséminant des indices, aurait permis d'instiller le malaise et de créer une réelle tension. Certes soignées, la réalisation et la reconstitution d'époque ne dépassent guère celles d'un téléfilm de luxe. Amanda Seyfried (GONE) est très convaincante dans le rôle-titre. Froide, presque méconnaissable, Sharon Stone incarne avec brio la mère de Linda, une femme aigrie et empêtrée dans les conventions et le qu'en dira-t-on.

Texte : Olivier Lefébure

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