Aust. 2013. Drame de Jonathan Teplitzky avec Colin Firth, Nicole Kidman, Jeremy Irvine. Un ex-prisonnier de guerre anglais part confronter son tortionnaire japonais qui, 40 ans plus tôt, l'a forcé à participer à la construction d'un chemin de fer en Asie du Sud-Est. Scénario bien écrit sur le thème du pardon et de la réconciliation, adapté du livre d'Eric Lomax. Mise en scène sans bavure mais un peu sage. Composition poignante de C. Firth. (sortie en salle: 25 avril 2014)
Un ex-prisonnier de guerre anglais part confronter son tortionnaire japonais qui, 40 ans plus tôt, l'a forcé à participer à la construction d'un chemin de fer en Asie du Sud-Est. Scénario bien écrit sur le thème du pardon et de la réconciliation, adapté du livre d'Eric Lomax. Mise en scène sans bavure mais un peu sage. Composition poignante de C. Firth. (sortie en salle: 25 avril 2014)
En portant au grand écran l'autobiographie à succès d'Eric Lomax, Jonathan Teplitzky (BETTER THAN SEX) signe un drame sans bavure mais un peu sage. D'une part, le film, construit autour d'une série de flashback, respecte scrupuleusement les codes du drame de guerre, ce qui ne va pas sans quelques clichés dans le traitement. D'autre part, le scénario sobre, d'une belle qualité d'écriture, se révèle au bout du compte plutôt prévisible. On aurait certes souhaité que les failles et les contradictions de l'héroïne transcendent mieux sa posture d'épouse immaculée, mais elle est rendue tout de même fort attachante grâce au jeu plein de fraîcheur de Nicole Kidman. Cela dit, c'est surtout Colin Firth qui, par sa composition poignante d'un homme taciturne et hanté, rend touchante cette histoire de pardon et de réconciliation, en l'empêchant de sombrer dans la sentimentalité.
Texte : Jonathan Guilbault
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Tiré d’une histoire vraie, le récit de ce survivant des camps de la mort japonais aurait pu avoir la force d’un film comme LA DÉCHIRURE de Roland Joffé, mais le traitement, volontairement larmoyant et appuyé, neutralise toute émotion. Colin Firth et Nicole Kidman n’y font rien.
Peter Debruge - Variety
There’s something decidedly old-fashioned - and also dull as ditchwater - about (...) Teplitzky's retelling of events: The contemporary sequences, set in 1980, unfold like scenes in a 1940s studio picture as Lomax (Firth) meets the unsuspecting Patti (Kidman) in a train compartment.
Liz Braun - Le Journal de Montréal
L'histoire dépeinte dans THE RAILWAY MAN a un énorme potentiel et l'émotion est peut-être trop intense pour être transposée en images. Le résultat final donne un film parfois plat et techniquement maladroit. Heureusement, le drame de l'histoire et la prestation des acteurs (...) suffisent à retenir l'attention.
Ty Burr - The Boston Globe
The complex screenplay shuttles between now and then, the inside of Eric’s head and the world outside it, the hero’s agony and his new wife’s desperate attempts to help him. (Kidman is affecting in a character part; she tries to hide her movie-star charisma under a bushel and mostly succeeds.)
François Lévesque - Le Devoir
Comme il eût été intéressant que le film de Jonathan Teplitzky (...) explorât plus avant la relation entre les deux conjoints. (...) Hélas, au mitan, le scénario déraille en délaissant le présent au profit du passé, reniant du coup le drame sentimental au profit d’un drame de guerre (...) du pauvre.
Katherine Monk - The Gazette
It's a milk run of emotions and historical landscapes, but THE RAILWAY MAN still chugs along the tracks of time to reach a decent narrative destination, thanks in large part to Colin Firth.
Sylvie St-Jacques - La Presse
Colin Firth (...) joue avec subtilité et s'avère très crédible sous les traits d'un homme (...) meurtri par des blessures psychiques. (...) Malgré ses imperfections, THE RAILWAY MAN reste un film profondément touchant et instructif, sur le sens réel du pardon et le pouvoir de la compréhension de l'autre.