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Les Monuments Men (The Monuments Men)

É.-U. 2013. Drame de guerre de George Clooney avec George Clooney, Matt Damon, Cate Blanchett. En 1944, un peloton formé d'experts du monde des arts est chargé d'aller récupérer les chefs-d'oeuvre dérobés par les nazis. Récit tragi-comique inégal, inspiré d'une histoire vraie. Traitement didactique. Réalisation léchée mais sans entrain. Distribution stellaire. (sortie en salle: 7 février 2014)

Général
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Les Monuments Men (The Monuments Men)

Général Général

É.-U. 2013. Drame de guerre de George Clooney avec George Clooney, Matt Damon, Cate Blanchett.

En 1944, un peloton formé d'experts du monde des arts est chargé d'aller récupérer les chefs-d'oeuvre dérobés par les nazis. Récit tragi-comique inégal, inspiré d'une histoire vraie. Traitement didactique. Réalisation léchée mais sans entrain. Distribution stellaire. (sortie en salle: 7 février 2014)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
George Clooney
Grant Heslov
D'après le livre de Robert M. Edsel
D'après le livre de Bret Witter
Photographie :
Musique :
Montage :
En 1944, le gouvernement américain confie à l'historien de l'art Frank Stoke le mandat de former une escouade spéciale qui aura pour mission de sauver les oeuvres d'art dérobées par les nazis. Stoke recrute ses collègues parmi des directeurs de musée, des conservateurs et des architectes américains, anglais et français. Rassemblée sur le Vieux Continent, l'équipe se scinde en trois pour investir la Belgique, l'Allemagne et, dans le cas du restaurateur d'oeuvres d'art James Granger, Paris. Ce dernier y est chargé d'obtenir des tuyaux qui permettront à l'escouade de remonter la trace des oeuvres que les Allemands, voyant leur défaite approcher, s'apprêtent à détruire. Tandis que ses collègues évoluent entre les bombes et les embuscades, Granger obtient l'aide inespérée de l'ancienne conservatrice du Jeu de Paume, mise au fait de l'emplacement du butin nazi.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À travers l'histoire méconnue de ce peloton peu banal, Georges Clooney a faufilé une réflexion inspirée et plutôt courageuse sur la grandeur et la valeur de l'art. Hélas, la portée de cette réflexion est atténuée par la forme bancale du film, qui peine à captiver, ainsi que par la voix off emphatique et didactique, néanmoins justifiée par le fait qu'elle provienne de la conférence donnée a posteriori par le personnage de Stoke, défendu par George Clooney. Moins inspiré que dans le passé (GOOD NIGHT, AND GOOD LUCK., LEATHERHEADS, THE IDES OF MARCH), celui-ci a privilégié un traitement classique, sans entrain, tandis que le ton hésite trop entre drame et comédie, l'esprit d'OCEAN'S ELEVEN hantant la première partie. Solide, investie, la distribution cinq étoiles scintille malgré tout.

Texte : Marie-Claire Dugas

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