Fr. 2013. Comédie dramatique de Xabi Molia avec Denis Podalydès, Mathieu Demy, Christian Crahay. Pour rompre ce qu'ils croient être un mauvais sort, deux demi-frères décident de restituer une relique sacrée dérobée par leur défunt père aventurier. Portrait doux-amer parsemé de maladresses. Mise en scène souple. Effets spéciaux sans véritable éclat. Duo d'acteurs très attachant. (sortie en salle: 18 juillet 2014)
Pour rompre ce qu'ils croient être un mauvais sort, deux demi-frères décident de restituer une relique sacrée dérobée par leur défunt père aventurier. Portrait doux-amer parsemé de maladresses. Mise en scène souple. Effets spéciaux sans véritable éclat. Duo d'acteurs très attachant. (sortie en salle: 18 juillet 2014)
Dans la continuité de son premier long métrage 8 FOIS DEBOUT, le Français Xabi Molia pose un regard doux-amer sur des nouvelles figures de perdants sympathiques, atteints du même désespoir tranquille. Le film se présente comme un croisement étrange, et maladroit, entre la chronique sociale et le conte fantastique, ce dernier genre étant illustré par de rares effets spéciaux exécutés avec une pauvreté de moyens qui les rendent parfois risibles. La mise en scène convainc davantage lorsqu'elle épouse jusque dans son mouvement la dérive indolente de ces deux esseulés malchanceux. Dans cette quête aux contours résolument absurdes, Denis Podalydès et Mathieu Demy forment un tandem complice et attachant.
Texte : André Lavoie
Catherine Schlager - La Presse
Denis Podalydès (...) livre une excellente prestation. (...) Mathieu Demy ne donne également pas sa place pour faire le pitre (...) Par contre, certaines séquences loufoques frisent un peu trop le ridicule, tout comme les quelques effets spéciaux de piètre qualité.
Éric Moreault - Le Soleil
Après une première demi-heure très réaliste, malgré son humour décalé, le long métrage (...) glisse subrepticement dans l’absurde et devient soudainement très drôle. Pas de gros gags gonflables ici, mais un humour subtil et détonnant.
André Lavoie - Le Devoir
Xabi Molia s’amuse à composer un portrait de famille à l’humour parfois grinçant, parfois décalé, ajoutant quelques touches fantastiques. Celles-ci ne figurent pas parmi les moments les plus réussis (...)
Joseph Elfassi - Voir
Bien que la légende arthurienne vivra longtemps dans l’esprit des raconteurs et des publics, LES CONQUÉRANTS, lui, risque de tomber dans l’oubli assez rapidement. Et ce ne sera pas la faute de ses deux principaux interprètes.
Judith Plamondon - Le Journal de Montréal
LES CONQUÉRANTS prouve une fois de plus que l'humour français, qui prend ici les traits de burlesque, passe difficilement de ce côté-ci de l'Atlantique. (...) Est-ce qu'on rit? Non. C'est à peine si on sourit.