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Le Visage de l'amour (The Face of Love)

É.-U. 2013. Drame sentimental de Arie Posin avec Annette Bening, Ed Harris, Robin Williams. Cinq ans après la mort de son mari, une décoratrice de Los Angeles va à la rencontre de l'exact sosie de ce dernier, croisé dans un musée. Variation laborieuse sur le thème de "Vertigo". Intrigue sentimentale vaporisée d'ésotérisme. Réalisation poseuse et maladroite. Composition sensible d'A. Bening. (sortie en salle: 18 avril 2014)

Général
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Le Visage de l'amour (The Face of Love)

Général Général

É.-U. 2013. Drame sentimental de Arie Posin avec Annette Bening, Ed Harris, Robin Williams.

Cinq ans après la mort de son mari, une décoratrice de Los Angeles va à la rencontre de l'exact sosie de ce dernier, croisé dans un musée. Variation laborieuse sur le thème de "Vertigo". Intrigue sentimentale vaporisée d'ésotérisme. Réalisation poseuse et maladroite. Composition sensible d'A. Bening. (sortie en salle: 18 avril 2014)

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Métropole Films Distribution
Cinq ans après la mort de son époux, survenue lors d'un voyage en amoureux au Mexique, Nikki, décoratrice à Los Angeles, croise l'exact sosie de ce dernier dans un musée. D'abord sous le choc, elle retourne sur les lieux, jour après jour, dans l'espoir de le retrouver. Sa quête obsessionnelle porte fruit. Elle n'a donc pas rêvé cet homme, Tom, peintre et enseignant, qui se matérialise enfin devant ses yeux. Prétextant vouloir suivre des cours d'art et sentant que son attirance est réciproque, Nikki amorce avec lui une liaison enflammée, marquée du sceau du secret. En effet, Tom ignore être le portrait craché du défunt mari de cette femme qui se prétend divorcée, tandis que cette dernière ne se doute pas que son nouvel amant est atteint d'une maladie qui le condamne à plus ou moins court terme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette production laborieuse inspirée de VERTIGO a pour seul point d'appui les compositions sensibles de ses interprètes de qualité, Annette Bening au premier chef. L'intrigue reprend en effet le motif orphéesque contenu dans le chef-d'oeuvre d'Alfred Hitchcock, pour les besoins d'une intrigue sentimentale vaporisée d'ésotérisme et grevée d'invraisemblances. La réalisation maladroite accorde moins d'attention aux personnages qu'aux décors de magazine dans lesquels ceux-ci évoluent, ainsi qu'au relief de Los Angeles, auquel Arie Posin tente en vain de conférer une force mystique, comme son illustre maître-à-penser l'avait fait avec San Francisco dans VERTIGO. Même la musique appuyée, inspirée de Bernard Herrmann, contribue à faire de cet exercice de style glacé un objet vide et sans charme.

Texte : Martin Bilodeau

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