G.-B. 2013. Science-fiction de Terry Gilliam avec Christoph Waltz, Mélanie Thierry, David Thewlis. À Londres, dans un avenir proche, un génie de l'informatique vit en reclus dans une chapelle abandonnée, où il tente de résoudre une équation mystérieuse sur la finalité de l'univers. Vision baroque de l'avenir. Scénario un peu brouillon, aux thèmes mal exploités. Direction artistique extravagante. Réalisation inventive. C. Waltz morose. M. Thierry fringante.
À Londres, dans un avenir proche, un génie de l'informatique vit en reclus dans une chapelle abandonnée, où il tente de résoudre une équation mystérieuse sur la finalité de l'univers. Vision baroque de l'avenir. Scénario un peu brouillon, aux thèmes mal exploités. Direction artistique extravagante. Réalisation inventive. C. Waltz morose. M. Thierry fringante.
Nul doute, on est bien dans l'univers du réalisateur de 12 MONKEYS: vision baroque de l'avenir, décors extravagants, personnages excentriques. Or, si la mise en scène demeure inventive, le scénario ne fait qu'effleurer le thème de l'aliénation par la technologie, mieux exploité dans BRAZIL. Le jeu fringant de Melanie Thierry contraste avec celui, morose, de Christoph Waltz.
Texte : André Caron
Alain Grasset - Le Parisien
(...) Gilliam se penche à nouveau sur le sens de la vie dans ce film futuriste, situé dans un Londres où la réalité virtuelle est omniprésente, l'univers urbain peuplé d'écrans de publicité et de personnages surréalistes. (...) Sombre, angoissant, déjanté, c'est du pur Terry Gilliam.
Jérémie Couston - Télérama
À l'image du repaire du héros, garni jusqu'à la voûte d'un bric-à-brac poussiéreux, le film déborde de partout. De décors pseudo-futuristes, de discours convenus sur l'ultramoderne solitude, (...) de caméos de luxe, (...) d'effets spéciaux ringards.
Deborah Young - The Hollywood Reporter
The British-French-Romanian coprod keeps falling into a disappointing middle ground both conceptually and technically. The inventively chaotic sets and absurdly colored costumes vibrate on a vaguely Philip K. Dick wavelength.
Sandrine Marques - Le Monde
Un scénario alambiqué, des acteurs grimés à outrance (...) plongés dans un univers de pantins désarticulés, tout est frappé ici du sceau de l'indigence. Obsédé par ses gimmicks high tech, Gilliam oublie tout simplement de raconter une histoire.
Arnaud Schwartz - La Croix
Entre pensum mystico-scientifique et description d’un monde déshumanisé, (...) Terry Gilliam livre une œuvre extravagante, débordante, terriblement bavarde et, pour tout dire, fatigante. (...) la frénésie continuelle du film [ne] préserve [pas] le spectateur de l’ennui.