Can. 2013. Documentaire de Julie Perron . Dans le Bas-Saint-Laurent, l'artiste Patrice Fortier collectionne les semences rares tout en transmettant sa passion pour la culture traditionnelle des plantes et des légumes du terroir. Plaidoyer étayé en faveur d'un retour à l'agriculture à l'ancienne. Réalisation sobre et intimiste. Portrait attachant d'un passionné. (sortie en salle: 9 mai 2014)
Dans le Bas-Saint-Laurent, l'artiste Patrice Fortier collectionne les semences rares tout en transmettant sa passion pour la culture traditionnelle des plantes et des légumes du terroir. Plaidoyer étayé en faveur d'un retour à l'agriculture à l'ancienne. Réalisation sobre et intimiste. Portrait attachant d'un passionné. (sortie en salle: 9 mai 2014)
Armé d'arguments bien étayés, ce documentaire intimiste prône un retour à l'agriculture à l'ancienne. Sobrement réalisé par Julie Perron (LUCIE DE TOUS LES TEMPS), le film laisse toute la place à un passionné attachant, qui s'est fait le champion de la pérennité du patrimoine maraîcher.
Olivier Lamothe - 24 Images
Volontairement complice de l'image, le travail sonore donne forme à l'objet filmique. (...) Taillé comme un objet de cinéma, LE SEMEUR est une proposition esthétique puisant son essence dans le labeur utile et précieux d'un (...) sympathique poète agricole.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
La cinéaste Julie Perron (...) laisse toute la place à son sujet. Un documentaire sans narration me dérange un peu. Je comprends le dilemne, mais il m'a manqué des chiffres, un contexte global, une analyse, pour pleinement apprécier le propos de l'homme.
Odile Tremblay - Le Devoir
Le tournage de ce film élégant s’est déroulé sur quatre ans avec des ellipses plus ou moins longues. Le temps de laisser le projet respirer, de creuser la relation de la cinéaste avec son sujet. LE SEMEUR est un documentaire inspirant, libre, en envol. Kamouraska, avec son fleuve et sa lumière, participe à l’aventure.
Nicolas Gendron - Ciné-Bulles
LE SEMEUR s'ouvre (...) sur une succession d'images étranges, néanmoins banales qui installent presque un climat de tension dans une proposition que l'on dirait fictionnelle. Or, il n'en est rien: ce film (...) se révèle plutôt un documentaire patient, méticuleux, tout ce qu'il y a de plus zen.
Julie Perron - Ciné-Bulles
"Faire un film comme ça, à mon goût, sans beaucoup de financement, sans télédiffuseur, cela prend du temps. C'est une démarche artisanale comme celle de Patrice qui met quatre ans à sauver la semence du chou-navet de Krosno ou d'une autre variété oubliée. (...) Si l'on veut extrapoler, oui, notre cinéma artisanal est en voie de disparaître."