É.-U. 2013. Comédie dramatique de Zach Braff avec Zach Braff, Kate Hudson, Donald Faison. Contraint de retirer ses enfants de leur école privée juive quand son père, atteint d'un cancer, ne peut plus payer leurs études, un acteur sans travail s'improvise tuteur à domicile. Scénario laborieux, verbomoteur et invraisemblable sur la parentalité et la judéité. Humour inégal. Réalisation limitée. Distribution sincèrement investie. (sortie en salle: 18 juillet 2014)
Contraint de retirer ses enfants de leur école privée juive quand son père, atteint d'un cancer, ne peut plus payer leurs études, un acteur sans travail s'improvise tuteur à domicile. Scénario laborieux, verbomoteur et invraisemblable sur la parentalité et la judéité. Humour inégal. Réalisation limitée. Distribution sincèrement investie. (sortie en salle: 18 juillet 2014)
Près de dix ans après avoir réussi son premier long métrage, GARDEN STATE, l'acteur-réalisateur Zach Braff rate son second, pour les mêmes raisons: son impertinence en sous-cape, inaudible dans le cas présent; son approche à la fois intimiste et grand-angle, qui cette fois égare son héros dans la toile au lieu d'en faire le point de fuite; son narcissisme auteurial, ici sublimé dans un personnage qui manque de profondeur. Criblée d'invraisemblances et de gags qui tombent à plat, cette comédie sur la parentalité, la judéité et l'échec professionnel semble n'avoir pour seul canal de communication que le dialogue et le champ/contrechamp. Bien que ponctué de quelques bons moments, l'ensemble s'enroule sur lui-même. La distribution ne ménage cependant aucun effort.
Texte : Martin Bilodeau
Élie Castiel - Séquences
Évitant le mélodrame, WISH I WAS HERE bénéficie cependant de la présence de comédiens convaincants et convaincus des rôles qu'ils endossent.
Maude L'Archevêque - La Presse
L'acteur et réalisateur applique ici la recette qui a fait le succès de son premier film (...) Mais ce qui pouvait sembler spontané et charmant dans Garden State est ici complètement forcé.
Philippe Couture - Voir
Wish I was here, est une charmante comédie familiale dont le scénario repose sur une bonne dose d’autodérision, quelques accidents narratifs et beaucoup de bons sentiments, sans trop de mièvreries.
André Lavoie - Le Devoir
De là à dire que WISH I WAS HERE est le luxueux brouillon d’une éventuelle sitcom, il n’y a qu’un pas que Zach Braff aurait dû franchir tant le cinéaste et scénariste se disperse dans tous les sens.
- Le Journal de Montréal
Le récit est honnête, les prestations solides et la trame sonore est extraordinaire. Mais Zach [Braff] - qui a écrit le film avec son frère - en est le marionnettiste et on peut sentir un peu trop clairement qu'il tente de tirer sur nos cordes émotives.