É.-U. 2013. Drame policier de Kim Jee-woon avec Arnold Schwarzenegger, Eduardo Noriega, Forest Whitaker. Le shérif d'une petite ville frontalière doit empêcher un baron de la drogue mexicain en cavale de traverser le patelin à bord de sa puissante voiture. Cocktail inégal de polar, de western et de comédie loufoque. Dialogues souvent ridicules. Réalisation haletante. A. Schwarzenegger mauvais dans les moments dramatiques, efficace dans l'action. (sortie en salle: 18 janvier 2013)
Le shérif d'une petite ville frontalière doit empêcher un baron de la drogue mexicain en cavale de traverser le patelin à bord de sa puissante voiture. Cocktail inégal de polar, de western et de comédie loufoque. Dialogues souvent ridicules. Réalisation haletante. A. Schwarzenegger mauvais dans les moments dramatiques, efficace dans l'action. (sortie en salle: 18 janvier 2013)
Pour son grand retour au cinéma dans un premier rôle - après ses apparitions remarquées dans les deux THE EXPENDABLES -, l'ex-gouverneur de la Californie Arnold Schwarzenegger a opté pour un déroutant cocktail de polar, de western et de comédie, réalisé avec énergie et extravagance par le Coréen Kim Jee-woon (A TALE OF TWO SISTERS, THE GOOD, THE BAD AND THE WEIRD). Très inégal, THE LAST STAND réserve autant de séquences d'évasion et de poursuites haletantes que de moments embarrassants, farcis de dialogues d'un ridicule consommé, qui provoquent involontairement le fou rire. En revanche, les moments censément loufoques tombent tous à plat, gracieuseté d'un Johnny Knoxville (JACKASS) qui n'est pas vraiment au meilleur de sa forme. Mauvais acteur comme jamais, le vieillissant Schwarzie fait néanmoins encore illusion dans ses scènes d'action, somme toute assez rares dans son cas. De fait, les séquences les plus mouvementées sont prises en charge par les plus jeunes acteurs, qui livrent la marchandise avec efficacité mais sans grand éclat.
Texte : Louis-Paul Rioux