Can. 2013. Film d'animation de Pierre Greco . Après s'être débarrassés du coq du maire, qui les réveillait trop tôt, des villageois se mettent à faire la grasse matinée et à négliger leur travail. Adaptation réussie d'un roman de Johanne Mercier. Esprit bon enfant. Animation fluide. Couleurs vives et saturées. Performances vocales enjouées. (sortie en salle: 21 février 2014)
Après s'être débarrassés du coq du maire, qui les réveillait trop tôt, des villageois se mettent à faire la grasse matinée et à négliger leur travail. Adaptation réussie d'un roman de Johanne Mercier. Esprit bon enfant. Animation fluide. Couleurs vives et saturées. Performances vocales enjouées. (sortie en salle: 21 février 2014)
Cette modeste réalisation de Pierre Greco (UN PETIT VENT DE PANIQUE) prouve hors de tout doute que l'imagination et le savoir-faire valent bien leur pesant d'or: charme champêtre à la Pagnol, esprit bon enfant du "cartoon" à la Chuck Jones, amalgame harmonieux de diverses techniques d'animation, coloris vifs et attrayants, réalisation fluide, etc. Adaptant son roman "Le coq de San Vito" campé en Italie, la coscénariste Johanne Mercier en a transposé l'action à Charlevoix, et calqué la place centrale du fictif St-Victor sur la Place Royale de Québec, ville où le film a été réalisé. Ce qui ajoute au charme de cette oeuvre fort attachante. Au sein d'une distribution vocale enjouée, se distinguent Guy Jodoin, Anne Dorval et Guy Nadon.
Texte : Manon Dumais
Luc Chaput - Séquences
L’animation est de bon niveau, tant dans la création de volumes, l’interaction des personnages et leur individuation. La deuxième partie de l’intrigue est l’occasion d’une ribambelle de gags qui charmeront petits et grands, tout en permettant à certains aînés d’échanger avec les plus jeunes sur le bon vieux temps.
Manon Dumais - Voir
Réalisé selon une recette extrêmement légère, (...) où 2D et 3D font bon ménage, LE COQ DE ST-VICTOR a bénéficié du talent de Christian Daigle qui a dessiné les personnages nés dans la tête de Johanne Mercier.
Yves Bergeras - Le Droit
Les mouvements sont (...) fluides, les volumes (...) habilement traités; (...) les décors enchantent (...). Très stylisés, les colorés villageois sont [très] expressifs. (...) Plutôt qu'une succession de gags loufoques, les artisans du COQ DE ST-VICTOR ont privilégié les ambiances.
Éric Moreault - Le Soleil
(...) plusieurs situations sont amusantes et l'humour est surtout visuel. (...) Toutefois, la «morale» est un peu trop appuyée [et] le scénario s'avère un brin trop prévisible. Sans prétendre devenir un classique du genre (...), LE COQ DE ST-VICTOR s'avère tout de même une belle réussite.
Brendan Kelly - The Gazette
A slew of well-known local thespians have lent their voices to the project (...) All do a terrific job. The animation style is refreshingly old-school, light years removed from the high-tech Hollywood 3D animation that does its best to make the images look like live-action shots.
André Duchesne - La Presse
Coloré, ludique, endiablé, dynamique et émaillé de sa petite morale (...) à la clé, LE COQ DE ST-VICTOR est avant tout un cartoon. Un long cartoon de 80 minutes campé au Québec à une époque où il n'y avait ni écrans ni cellulaires.
Pierre Greco - Voir
"L’histoire de Johanne [Mercier] est très pagnolesque; les personnages ont du caractère, mais ils sont naïfs et se mettent dans le trouble. J’ai alors suggéré d’ajouter à cela du Chuck Jones. (...) Marcel Pagnol meets Chuck Jones. Ça n’avait jamais été fait!"
François Lévesque - Le Devoir
(...) le récit assume pleinement sa nostalgie, engendrant ainsi un charme suranné plutôt qu’une atmosphère désuète. (...) le film maintient un bon rythme et [multiplie] les scénettes loufoques afin de garder captif l’intérêt de [l']auditoire.
Cédric Bélanger - Le Journal de Montréal
L'équipe d'animation (...) a réalisé du bon travail. (...) LE COQ DE ST-VICTOR a la distinction d'être le premier film d'animation tourné en version originale française avec des voix québécoises, ce qui donne une couleur locale agréable aux dialogues sans que cela ne tombe dans un langage de terroir.