Can. 2013. Drame psychologique de Annie Molin Vasseur avec France Castel, Mario Saint-Amand, Isabelle Laurier. Une photographe rend visite quotidiennement à son ancien amant tombé dans le coma, dans l'espoir de le maintenir en vie par ses récits. Récit mélodramatique sur les blessures de l'enfance. Poésie lourde, au symbolisme appuyé. Réalisation maladroite. Interprétation inégale. (sortie en salle: 11 juillet 2014)
Une photographe rend visite quotidiennement à son ancien amant tombé dans le coma, dans l'espoir de le maintenir en vie par ses récits. Récit mélodramatique sur les blessures de l'enfance. Poésie lourde, au symbolisme appuyé. Réalisation maladroite. Interprétation inégale. (sortie en salle: 11 juillet 2014)
Les blessures de l'enfance et les amours malheureuses sont au coeur de ce premier long métrage de l'autodidacte Annie Molin Vasseur, produit à compte d'auteur. Hélas, l'ensemble est un ramassis de clichés, de symboles appuyés et de métaphores naïves. La narration en voix off, au ton littéraire, est laborieuse. Les dialogues, tout aussi littéraires, amplifient le problème. Même si on ne peut remettre en cause la sincérité des interprètes - France Castel et Mario St-Amand forment ici un couple enflammé - ceux-ci n'arrivent jamais à trouver le ton juste.
Texte : André Lavoie
André Lavoie - Le Devoir
Des dialogues faussement profonds (« Le mensonge était notre seule vérité »), un montage parfois brouillon (...) des acteurs à l’accent changeant et pointu, signe d’une direction d’acteurs plutôt molle, autant de maladresses qui ne donnent pas une très grande portée, ni un réel éclat, à cette Voix de l’ombre.
Philippe Couture - Voir
Dialogues affectés, jeu téléromanesque, intrigue amoureuse sans remous et sans dramaturgie de même qu’un regard sirupeux et compassionnel sur la violence du monde: LA VOIX DE L'OMBRE (...) est un long métrage plein de bonnes intentions mais hélas sans grande qualités cinématographiques.
Éric Moreault - Le Soleil
LA VOIX DE L'OMBRE est un ratage si complet que c'en est gênant. Tout sonne faux dans ce mélodrame plaqué et invraisemblable, du scénario aux acteurs qui, il est vrai, doivent se débrouiller avec des dialogues pathétiques et une direction d'acteurs inexistante.
André Duchesne - La Presse
L'approche vaguement ésotérique et métaphorique employée, la macédoine d'effets utilisés (...) n'arrivent jamais à gommer une histoire moche, un scénario fade, une direction d'acteurs molle et des moyens techniques inexistants.
Martin Morin - Le Journal de Montréal
Côté acteurs secondaires (...) le bât blesse. Des scènes forcées, des enfants mal dirigés...on peine à sentir toute la douleur vécue par les protagonistes (...) On comprend rapidement où la réalisatrice veut nous amener, mais le chemin pour s'y rendre n'est pas toujours joli. C'est fort dommage.