Go to main content
4

La Stratégie Ender (Ender's Game)

É.-U. 2013. Science-fiction de Gavin Hood avec Asa Butterfield, Harrison Ford, Ben Kingsley. L'ascension d'un soldat surdoué de douze ans, pressenti pour diriger l'attaque contre un peuple qui avait tenté d'envahir la Terre plusieurs décennies plus tôt. Adaptation honnête du roman d'Orson Scott Card. Vertus éducatives. Traitement un peu ostentatoire. Composition sensible d'A. Butterfield. (sortie en salle: 1 novembre 2013)

Général
4

La Stratégie Ender (Ender's Game)

Général Général

É.-U. 2013. Science-fiction de Gavin Hood avec Asa Butterfield, Harrison Ford, Ben Kingsley.

L'ascension d'un soldat surdoué de douze ans, pressenti pour diriger l'attaque contre un peuple qui avait tenté d'envahir la Terre plusieurs décennies plus tôt. Adaptation honnête du roman d'Orson Scott Card. Vertus éducatives. Traitement un peu ostentatoire. Composition sensible d'A. Butterfield. (sortie en salle: 1 novembre 2013)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Gavin Hood
D'après le livre de Orson Scott Card
Photographie :
Musique :
Enrôlé dans une école militaire de haut niveau, Ender Wiggin, 12 ans, est un élève si brillant que le commandant Hyrum Graff prédit qu'il dirigera bientôt l'attaque contre les Formics, un peuple qui avait tenté d'envahir la Terre plusieurs décennies plus tôt, et qui apparemment prépare une nouvelle attaque. Promu à l'école de combat installée dans une station spatiale, le garçon surdoué poursuit son ascension vers les plus hauts rangs, se faisant plusieurs ennemis au passage. En effet, afin de durcir son caractère, Graff a érigé contre lui le reste de ses camarades. Qu'à cela ne tienne. Doté d'une intelligence émotionnelle supérieure, Ender parvient à solidariser son équipe. Mais du même souffle, il remet en question l'autorité de la hiérarchie militaire. Appelée en renforts, Valentine, sa soeur et confidente, le convainc de rentrer dans le rang.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation du roman d'Orson Scott Card ne manque pas de bonnes intentions. À commencer par celles d'enseigner au jeune public les vertus du doute et du libre arbitre, à travers un récit beaucoup moins manichéen que ceux auxquels celui-ci est habitué. Or, aussi impressionnant soit-il, le spectacle son-lumière du jeu de guerre orchestré par le Sud-Africain Gavin Hood (TSOTSI, RENDITION) édulcore le message. En effet, les images de synthèse supplantent l'action et les personnages. Du coup, l'ensemble produit l'effet un peu aliénant d'un jeu vidéo, soutenu en cela par un scénario dont chaque chapitre constitue la répétition du précédent, avec degré de difficulté accru. Par sa composition sensible, Asa Butterfield (HUGO) élève le niveau.

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3