Go to main content
4

La Marche

Fr. 2013. Drame historique de Nabil Ben Yadir avec Olivier Gourmet, Tewfik Jallab, Vincent Rottiers. En 1983, à la suite d'une bavure policière, des jeunes d'une banlieue défavorisée de Lyon organisent une marche vers Paris, pour dénoncer le racisme et prôner l'égalité. Scénario solide, aux accents parfois mélos, inspiré d'un événement tombé dans l'oubli. Personnages schématiques. Réalisation compétente. Interprétation sincère. (sortie en salle: 11 avril 2014)

13 ans +
4

La Marche (La Marche)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2013. Drame historique de Nabil Ben Yadir avec Olivier Gourmet, Tewfik Jallab, Vincent Rottiers.

En 1983, à la suite d'une bavure policière, des jeunes d'une banlieue défavorisée de Lyon organisent une marche vers Paris, pour dénoncer le racisme et prôner l'égalité. Scénario solide, aux accents parfois mélos, inspiré d'un événement tombé dans l'oubli. Personnages schématiques. Réalisation compétente. Interprétation sincère. (sortie en salle: 11 avril 2014)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
En 1983, à la suite d'une grave bavure policière, Mohamed, Sylvain et Farid, issus d'une banlieue défavorisée de Lyon, organisent une marche contre le racisme et pour l'égalité. Guidés par Christophe Dubois, curé de leur paroisse, les jeunes militants pacifiques entraînent à leur suite divers sympathisants, dont une étudiante et sa tante, une photographe canadienne et un toxicomane turbulent d'origine arabe. En route vers Paris, le groupe, qui prend de plus en plus d'expansion, est confronté à l'hostilité des passants et des résidents des villes et villages où il s'arrête. Malgré la violence, le découragement et la fatigue, les marcheurs arrivent dans la capitale où les attendent plus de cent mille citoyens qui appuient leur cause.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant d'un fait historique marquant, hélas tombé dans l'oubli, le Belge Nabil Ben Yadir (LES BARONS) signe un scénario solide, aux accents parfois mélos, qu'il met en scène avec une indéniable compétence. Ainsi, on sent chez lui un souci et une volonté de s'approcher le plus près possible de la vérité, bien que certains faits aient été romancés. À chaque escale, le réalisateur porte son attention sur les relations et les tensions qui se développent entre les personnages. Lesquels s'avèrent toutefois schématiques, comme si chacun avait été créé pour représenter les différents visages de la France. De sorte que LA MARCHE adopte au dernier tiers un ton didactique et militant, alors que les discours prennent de plus en plus de place dans le récit. Les interprètes font preuve de sincérité dans leur jeu, notamment le charismatique Tewfik Jallab et l'imposant Olivier Gourmet.

Texte : Manon Dumais

Revue de presse

Sincère mais naïf...

Il est bien difficile d'être contre la vertu. En ce sens, il est indéniable qu'un film comme LA MARCHE fait oeuvre utile. (...) Mais avec la vertu vient aussi, trop souvent, une certaine forme de didactisme, voire de naïveté teintée de bons sentiments.

Marche, La Nabil Ben Yadir

Propos de...

"En racontant cette histoire, (...) je deviens un cinéaste engagé, mais il ne faut pas que l’engagement dépasse l’art. Je reste un artiste avant tout, pas un politique (...) qui veut récupérer des causes. Ce sont des choses qui me touchent, car j’aurais pu être ce jeune qui a ramassé la balle."

Marche, La Nabil Ben Yadir

La Plus belle façon de marcher

Surnommé «La Marche des beurs», (...) Nabil Ben Yadir en propose une reconstitution énergique, émouvante, diablement efficace et portée par un optimisme contagieux. Le tout est bien sûr «librement inspiré», mais les principaux ingrédients de ce film font mouche.

Marche, La Nabil Ben Yadir

Strong Performances and Timely Message

(...) Yadir isn’t really able to get the right balance between delivering a political message and creating a compelling drama. One problem is that we never really get to know [anyone]. (...) The film jumps from character to character and so we don’t ever get attached to anyone.

Marche, La Nabil Ben Yadir

On y court

Le résultat est un beau film qui ne se prive pas, pour les besoins de la cause, (...) d'assurer le spectacle. Scénario efficace, personnages bien dessinés, montée en puissance des relations entre eux. (...) LA MARCHE est mieux qu'un bon film: c'est une bonne action.

Marche, La Nabil Ben Yadir

Trente Ans après, la boucle se boucle

Tant de bons sentiments pourraient faire redouter l'angélisme. Le film surprend par sa franchise, ses éclairs de violence. Et les images d'archives, parfaitement intégrées, rappellent une époque où les crimes racistes faisaient l'ouverture des journaux télévisés.

En savoir plus sur http://www.telerama.fr/cinema/films/la-marche,482207,critique.php#6Q2bTZpeDPLE2rcX.99La reconstitution des années 1980 participe à l'authenticité, et les acteurs, célèbres ou pas, marchent comme un seul homme. Tant de bons sentiments pourraient faire redouter l'angélisme. Le film surprend par sa franchise, ses éclairs de violence. Et les images d'archives, parfaitement intégrées, rappellent une époque où les crimes racistes faisaient l'ouverture des journaux té
La reconstitution des années 1980 participe à l'authenticité, et les acteurs, célèbres ou pas, marchent comme un seul homme. Tant de bons sentiments pourraient faire redouter l'angélisme. Le film surprend par sa franchise, ses éclairs de violence. Et les images d'archives, parfaitement intégrées, rappellent une époque où les crimes racistes faisaient l'ouverture des journaux télévisés
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/cinema/films/la-marche,482207,critique.php#6Q2bTZpeDPLE2rcX.99La reconstitution des années 1980 participe à l'authenticité, et les acteurs, célèbres ou pas, marchent comme un seul homme. Tant de bons sentiments pourraient faire redouter l'angélisme. Le film surprend par sa franchise, ses éclairs de violence. Et les images d'archives, parfaitement intégrées, rappellent une époque où les crimes racistes faisaient l'ouverture des journaux télévisés.
Marche, La Nabil Ben Yadir

Les Pas de la mémoire

(...) ce n’est pas la mise en scène assez plate ni le jeu des acteurs (...) qui fait l’intérêt de ce film, mais son sujet même, élan collectif ponctué de rejets, méfiances, menaces, (...) mais aussi de rencontres magnifiques, de solidarités inattendues et de vraies prises de conscience.

Marche, La Nabil Ben Yadir

Film correct, sans plus

Les séquences sont édifiantes, les comédiens sont parfaits, (...) l'ambiance des années 1980 est assez bien rendue... Si seulement la mise en scène avait eu plus d'envergure et le montage, plus de rigueur! N'empêche. Le film est là. Correct, sans plus.

Marche, La Nabil Ben Yadir

La Montée de la «Marche»

Le casting a de la gueule. Après NÉ QUELQUE PART, Tewfik Jallab confirme. Oliver Gourmet assure. (...) Le film raconte toute l’épopée, longue de 1 500 bornes. (...) Mais on aurait aimé que Nabil Ben Yadir nous montre aussi l’after. La récup politicarde de la gauche réformiste...

Marche, La Nabil Ben Yadir

Le Parti pris d’une candeur manifeste

Au moins, ils auront essayé. Propos clé qui accompagnait les premiers pas des «marcheurs contre le racisme». (...) Propos que l’on peut appliquer au film de Nabil Ben Yadir, dont on ne peut nier la bienveillance à l’égard de son sujet et de ses personnages, tous très bien interprétés.

Au moins, ils auront essayé. Propos clé qui accompagnait les premiers pas des « marcheurs contre le racisme », partis de Marseille le 15 octobre 1983 pour rejoindre la capitale le 3 décembre après un périple qui les a conduits de Grenoble à Lyon, Strasbourg et nombre de bleds de leur pays, la France. Propos que l’on peut appliquer au film de Nabil Ben Yadir, dont on ne peut nier la bienveillance à l’égard de son sujet et de ses personnages, tous très bien interprétés. Dans l - See more at: http://www.humanite.fr/culture/la-marche-de-nabil-ben-yadir-le-parti-pris-d-une-c-553977#sthash.AAg2WZAm.dp
Au moins, ils auront essayé. Propos clé qui accompagnait les premiers pas des « marcheurs contre le racis - See more at: http://www.humanite.fr/culture/la-marche-de-nabil-ben-yadir-le-parti-pris-d-une-c-553977#sthash.AAg2WZAm.dpuf
 moins, ils auront essayé. Propos clé qui accompagnait les premiers pas des « marcheurs contre le racisme » (...). Propos que l’on peut appliquer au film de Nabil Ben Yadir, dont on ne peut nier la bienveillance à l’égard de son sujet et de ses personnages, tous très bien interprétés.
Marche, La Nabil Ben Yadir

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3