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La Grande Boucle

Fr. 2013. Comédie sportive de Laurent Tuel avec Clovis Cornillac, Bouli Lanners, Ary Abittan. Viré de son travail et abandonné par sa femme, un passionné de cyclisme se lance le défi de courir le tour de France, un jour avant les professionnels. Hommage aux valeurs du cyclisme desservi par un scénario pétri de clichés. Mise en scène dynamique mais sans imagination. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 6 septembre 2013)

Général
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La Grande Boucle (La Grande Boucle)

Général Général

Fr. 2013. Comédie sportive de Laurent Tuel avec Clovis Cornillac, Bouli Lanners, Ary Abittan.

Viré de son travail et abandonné par sa femme, un passionné de cyclisme se lance le défi de courir le tour de France, un jour avant les professionnels. Hommage aux valeurs du cyclisme desservi par un scénario pétri de clichés. Mise en scène dynamique mais sans imagination. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 6 septembre 2013)

Année :
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Métropole Films Distribution
François, passionné de cyclisme, travaille dans un magasin de vélo. Alors qu'il s'apprête à partir en vacances avec sa femme et son fils de 17 ans, son patron lui propose de réaliser un vieux rêve en suivant le Tour de France dans une des voitures d'une grande équipe. Le soir même, tout s'effondre pour François. Sa femme, lassée de ses mensonges, le quitte et part en vacances avec leur adolescent, également remonté contre lui. Puis, un incident absurde provoque son congédiement. Dans son malheur, François fait la connaissance de Rémy Plétinckx, un ancien directeur sportif. Avec son aide et celle de Pierre Bojean et de sa famille, fans de la grande course, François se lance un défi fou: courir lui-même chaque étape du Tour, avec un jour d'avance sur les pros. Son aventure ne passe pas inaperçue et rapidement, médias, commanditaires et supporters s'enflamment pour le coureur solitaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cet hommage aux valeurs du cyclisme (dépassement de soi, modestie, ténacité, camaraderie) dénonce par la même occasion le spectacle à grand déploiement, entaché par le dopage, qu'est devenu le Tour de France. Bien vu. Quelques scènes dynamiques tournées durant l'événement et des apparitions de certaines légendes du cyclisme donnent du poids à la démonstration. Bonne idée. Mais ça se gâte. L'intrigue prévisible et pétrie de clichés reprend un schéma rédempteur connu (l'outsider devenu héros), mise en scène sans effort d'imagination. Les dialogues dignes d'un feuilleton et la musique ostentatoire assombrissent encore le tableau. Au fil d'arrivée, on ne trouve qu'une comédie inoffensive et oubliable. Dommage pour les comédiens. Clovis Cornillac donne en effet un bon coup de pédale et Bouli Lanners a du coeur au ventre.

Texte : Helen Faradji

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