Fr. 2013. Documentaire de Julie Bertuccelli . Sur une période d'un an, les expériences vécues par des jeunes de 11 à 15 ans provenant des quatre coins du monde, qui apprennent le français dans une classe d'accueil. Portrait social et humain d'une grande sensibilité. Nombreuses idées reçues mises à mal. Moments drôles et attachants. Réalisation attentive et rigoureuse.
Sur une période d'un an, les expériences vécues par des jeunes de 11 à 15 ans provenant des quatre coins du monde, qui apprennent le français dans une classe d'accueil. Portrait social et humain d'une grande sensibilité. Nombreuses idées reçues mises à mal. Moments drôles et attachants. Réalisation attentive et rigoureuse.
Marguerite Debiesse - Les Fiches du Cinéma
La cinéaste, qui n'intervient jamais, a opté pour un dispositif classique où alternent les cours de français (...) et les entretiens réguliers de Brigitte Cervoni avec chacun d'entre eux. (...) Assez répétitif de prime abord, ce rythme (...) permet à Bertuccelli de saisir des paroles ou des moments précieux et de provoquer (...) de réelles émotions.
Cécile Mury - Télérama
On se laisse happer, dès les premières images, par la chronique de cet attachant melting-pot juvénile qui devient, jour après jour, un groupe soudé, cohérent. (...) Dans cette salle ordinaire, la planète entière s'engueule. (...) Bertuccelli réussit un tour de force: nous offrir une vraie grande aventure dans ce tout petit espace où la France est encore un pays d'accueil.
Jean Roy - L'Humanité
(...) contrairement à bien des idées reçues, ces enfants étrangers ne sont ni une charge ni une cause de problèmes. Cela n’empêche ni les débats ni même éventuellement les accrochages, mais à la question de savoir si l’on peut se comprendre sans parler la même langue, la réalisatrice répond fermement par l’affirmative.
Arnaud Schwartz - La Croix
La prouesse de ce film très juste, loin de toute naïveté, est de restituer à la fois le vertige de la transplantation dans l’inconnu et le formidable élan de vie qui pousse ces jeunes adolescents à empoigner la chance qui leur est offerte. (...) Plein de pudeur, de sensibilité, le film rayonne aussi de gaieté, résonne de fous rires, diffuse une émotion vraie.
Franck Nouchi - Le Monde
Très vite, Julie Bertuccelli et sa caméra deviennent (...) partie prenante de la classe. La réalisatrice ne cherche pas à se faire oublier. Acceptée par les enfants, intégrée à la classe, elle en devient un personnage, un témoin, un point d'appui. (...) On dira que cette cour de Babel est un brin utopiste. (...) Il n'empêche. Cette classe a bel et bien existé.
Didier Péron - Libération
Julie Bertuccelli capte les visages et l’incroyable charisme instantané de gamins dont le charme tient à la profondeur d’une expérience de déracinement et à la beauté singulière des accents étrangers confrontés aux difficultés du français. La prof (...) épate par sa patience et sa diplomatie, y compris quand éclatent des discussions parfois passionnelles sur la religion.