Can. 2013. Science-fiction de Jeff Renfroe avec Laurence Fishburne, Kevin Zegers, Bill Paxton. À la suite d'une catastrophe écologique planétaire, un groupe de survivants réfugié dans un abri souterrain devient la proie d'ennemis coriaces et sanguinaires. Récit post-apocalyptique farci de clichés. Personnages mal équarris. Exploitation habile du décor. Bons interprètes. (sortie en salle: 26 avril 2013)
À la suite d'une catastrophe écologique planétaire, un groupe de survivants réfugié dans un abri souterrain devient la proie d'ennemis coriaces et sanguinaires. Récit post-apocalyptique farci de clichés. Personnages mal équarris. Exploitation habile du décor. Bons interprètes. (sortie en salle: 26 avril 2013)
De l'hiver perpétuel aux villes ensevelies en passant par les bunkers délabrés, tout dans ce thriller est mis en place pour satisfaire les amateurs de cinéma post-apocalyptique. Pour créer son univers, le Canadien Jeff Renfroe (ONE POINT ZERO, CIVIC DUTY) a exploité efficacement de vastes installations militaires désaffectées, situées dans le nord de l'Ontario. Dans ce théâtre oppressant et angoissant, le cinéaste orchestre toutefois un jeu de massacre farci de clichés, opposant des personnages mal équarris, aux fonctions narratives trop simplifiées. En terrain connu, les Américains Laurence Fishburne (THE MATRIX) et Bill Paxton (TWISTER) font tout de même bonne figure, alors que le jeune Canadien Kevin Zegers (TRANSAMERICA) parvient à s'imposer dans certaines scènes.
Texte : André Lavoie
Fabien Boileau - Le Journal de Montréal
Les personnages sont aussi caricaturaux que leurs propos. (...) THE COLONY aborde beaucoup de sujets sans vraiment les développer. Les clichés, les raccourcis et les dialogues creux plombent un tout déjà laborieux.
André Lavoie - Le Devoir
Même si cette chose à la canadienne affiche un degré certain de maîtrise technique et comporte quelques scènes à donner froid dans le dos, l’originalité semble figée dans les glaces des formules éprouvées.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Passé un prologue glauque et inquiétant, (...) THE COLONY, totalement dénué d'humour, propose une première partie captivante en compagnie [des] survivants. (...) Puis, en deuxième acte, (...) le film se gâte, transformé soudainement en série B horrifique, avec l'intrusion [des] cannibales déchaînés.