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La Belle Vie

Fr. 2013. Drame de Jean Denizot avec Zacharie Chasseriaud, Nicolas Bouchaud, Solène Rigot. Un adolescent vivant en cavale avec son père, qui l'a kidnappé dix ans plus tôt, se lie avec une jeune fille qui déclenche en lui son désir de liberté. Odyssée initiatique éloquente inspirée d'un fait divers. Parti pris réaliste, quasi naturaliste, assorti d'une licence poétique. Naturel bluffant de Z. Chasseriaud.

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La Belle Vie (La Belle Vie)

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Fr. 2013. Drame de Jean Denizot avec Zacharie Chasseriaud, Nicolas Bouchaud, Solène Rigot.

Un adolescent vivant en cavale avec son père, qui l'a kidnappé dix ans plus tôt, se lie avec une jeune fille qui déclenche en lui son désir de liberté. Odyssée initiatique éloquente inspirée d'un fait divers. Parti pris réaliste, quasi naturaliste, assorti d'une licence poétique. Naturel bluffant de Z. Chasseriaud.

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Dix ans plus tôt, Yves a kidnappé ses enfants Sylvain et Pierre, dont il avait perdu la garde aux mains de son ex-épouse, puis les a élevés dans la clandestinité, en France rurale. Mais les recherches pour retrouver les deux garçons, aujourd'hui adolescents, n'ont jamais cessé. De sorte que père et fils ont dû à maintes reprises changer d'habitation et de région, non sans l'aide de complices. Alors que des tracts distribués dans la région forcent le trio à prendre à nouveau la clé des champs, Pierre, rendu à l'âge de voler de ses propres ailes, prend la fuite. Forcés par l'étau policier à voyager en dehors des routes, Yves et Sylvain embarquent dans une vieille péniche sur la Loire et accostent sur une petite île. Tandis qu'ils reprennent leur souffle en attendant de savoir quelle direction prendre, Sylvain, 16 ans, se lie avec Gilda, une adolescente de la région qui déclenche en lui son désir de liberté.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Partant d'un fait divers qui a fait couler beaucoup d'encre en 2010 en France et inspiré récemment un autre film (VIE SAUVAGE, de Cédric Kahn), le nouveau venu Jean Denizot signe une odyssée initiatique éloquente, portée par le naturel bluffant de son jeune interprète principal, Zacharie Chasseriaud (AU NOM DU FILS, 2 TEMPS 3 MOUVEMENTS). Le parti pris réaliste, quasi naturaliste, n'exclut pas une certaine licence poétique. En font foi le titre, d'une belle ironie, ainsi que la référence explicite dans le récit aux "Aventures de Huckleberry Finn" de Mark Twain. Récit d'une naissance à soi dans des circonstances extrêmes et singulières, LA BELLE VIE rejoint sur ce terrain thématique des films aussi dissemblables que RUNNING ON EMPTY, À MOI SEULE et SUZANNE. L'absence délibérée de ressorts dramatiques commodes produit un certain flottement, qui rend bien l'état d'esprit d'un personnage parqué au bord de la rivière et souhaitant secrètement remonter le courant.

Texte : Martin Bilodeau

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